31 janvier 2007

Gag ubuesque : Idrissa Seck candidat de la majorité et de l'opposition à la fois

Sans commentaire


QUATRIEME AUDIENCE AU PALAIS : Idrissa Seck revient au Pds, mais reste candidat à la Présidentielle

.../... En outre, Idrissa Seck a expliqué, pour ce qui est de la coalition Jamm-ji qu’il partage avec le Parti socialiste (Ps) et la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti du travail (Ld/Mpt), que cette alliance, c’était pour les élections législatives. "Nous n’en sommes pas encore là", a-t-il conclu.

Crainte d'élections mouvementées : sauve qui peut

Des résidents européens de la Petite côte quittent le Sénégal.

Article Par Alioune Diop, L'Observateur. Paru le Jeudi 1 Fév 2007

Plusieurs résidents européens se préparent à rentrer chez eux à cause du climat social tendu. À l’approche des élections présidentielles, beaucoup de Français en particulier présagent une instabilité au Sénégal et craignent pour leur sécurité. Ils préfèrent partir et ne pensent revenir au Sénégal qu’après les élections. .../...

30 janvier 2007

Non-droit et justice au service du pouvoir

Chantiers de Thiès : Bara Tall libéré de la maison d'arrêt de Rebeuss

L’entrepreneur sénégalais Bara Tall vient d'être libéré de la maison d’arrêt de Rebeuss, selon la radio OcéanFM. M. Tall a été emprisonné dans le cadre des chantiers de la ville de Thiès. De nombreux observateurs avaient annoncé sa libération imminente, depuis que l’Etat a renégocié avec son entreprise la reprise des travaux des chantiers de la capitale Dakar.

Sa libération devenait d’autant plus nécessaire, que le président de la République a blanchi publiquement le principal accusé, l’ancien Premier ministre Idrissa Seck. Des proches du dossier se sont alors demandé ce qu’il faisait encore en prison. Bara Tall est le premier à bénéficier de la décrispation dans les relations entre Wade et son ancien numéro deux.

Ses anciens gardes du corps et certains proches sont toujours en prison. Sans jugement.

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Encore des dettes: 1,5 milliard aux 8 restos universitaires

Tiens. Encore des gens qui courent après ce que l'état leur doit depuis 5 ans. En plus, le président a donné l'ordre de payer et on ne lui obéit pas ! Pour peu, on pourrait croire que les caisses de l'Etat sont vides... Ils vont finir dans mes restos.
Coluche



Université Cheikh Anta Diop : Les restaurateurs courent derrière 1,5 milliard

WalFadjri
L'Etat du Sénégal doit plus de 1 milliard 500 millions de francs Cfa aux repreneurs des restaurants du Centre des œuvres universitaires de Dakar de Dakar (Coud). Et les gérants des huit restaurants universitaires, acculés par leurs fournisseurs, menacent de se faire entendre si rien n'est fait pour les rétablir dans leurs droits. ‘Malgré les instructions du président de la République, rien n'a été fait pour le règlement de nos arriérés de paiement. Nous ne pouvons plus tenir, et sommes acculés par nos fournisseurs. La situation est devenue délétère du fait de l'attitude des autorités compétentes qui font fi des instructions du chef de l'Etat’, dénoncent les repreneurs. A les en croire, ils n'ont reçu aucun franc depuis la rentrée universitaire. Les arriérés de paiement portent sur les années universitaires 2002-2003, 2003-2004 et 2004-2005.

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29 janvier 2007

L'Etat sanctionne la Sonatel pour mauvais services: 3,2 milliards à payer

Et hop, une petite ponction sur la Sonatel (France Télécom) pour avoir des sous frais dans les caisses de l'Etat qui sont vides... Mais c'est aussi une sanction méritée, quoique un peu lourde. En fin de compte, qui va payer la note ? Les Sénégalais se le demandent.

Et pourquoi on ne sanctionne pas aussi la Sénélec que certains appellent ici "Coupe-élec" ? Parce que c'est une entreprise entièrement sénégalaise, elle ? C'est toujours un plaisir d'investir au Sénégal.


La Sonatel condamnée à payer plus de 3 milliards à l'Etat du Sénégal

La Société nationale des télécommunications du Sénégal (Sonatel) a été condamné à payer la somme de 3, 2 milliards de francs CFA à l'Etat du Sénégal qui reproche à la Sonatel de ne pas satisfaire suffisamment la couverture du réseau téléphonique cellulaire dans certaines parties du pays et de la capitale, Dakar.

La mesure a été prise, conformément à la loi, par l'Agence de régulation des postes et télécoms (Artp) qui a décidé ainsi de ponctionner 1% de son chiffre d'affaires à Sonatel. La Sonatel avait déjà reçu une mise en demeure de l'Artp mais n'a pas respecté la Loi.

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Vidéo: la manifestation vue par TV5

Avec un mini résumé de la situation au Sénégal.
Et la coalition de l'opposition remet ça vendredi 2 février.

Un membre du PDS (Wade) détourne 100 millions

Le président de la CM de Tambacounda puisait dans les caisses pour organiser des meetings en faveur de Wade ? M'est avis qu'il aurait mieux utilisé l'argent à créer des emplois artisanaux.
Il voulait aussi sa part du gâteau. M'enfin... 100 millions, cela représente quand même le budget annuel de 200 familles.
D. Goutet




DETOURNEMENT DE PLUS DE 100 MILLIONS, ABUS DE BIENS SOCIAUX ET MAUVAISE GESTION
Le président de la Chambre des métiers et responsable politique du Pds accusé
Article Par Pape Ousseynou DIALLO, Paru le Lundi 29 Jan 2007

La Mutuelle des artisans de Tambacounda est secouée ces derniers temps par un problème assez complexe. Le président de la Chambre des métiers, secrétaire général adjoint de la section communale du Pds à Tamba et Pca de la Mutuelle des artisans est accusé par des sociétaires de la Mutuelle, de détournement portant sur la somme de plus 100 millions qu'il aurait utilisés pour l'organisation de différents meetings à Tambacounda. Il est aussi accusé d'abus de biens sociaux et mauvaise gestion. Une affaire qui pourrait, à terme, avoir des répercussions terrible, si cela se confirmait car la police a ficelé un dossier qu'elle a déposé sur la table du procureur.
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Elections: les Ibadous sont inquiets

Voilà qu'ils me font concurrence maintenant !
Madame Soleil


Prédiction des Ibadou rahmane : «Les prochaines élections sont sources de lendemains troubles»

Le Quotidien: Lundi 29 Jan 2007

Pour la Jamaatou Ibadou Rahmane, les conditions pour une bonne tenue des élections sont loin d’être réunies. D’où leur prédiction de lendemains électoraux à problèmes. Cette association s’est exprimée sur la question en marge des préparatifs de son prochain congrès.

Les prochaines élections sont source de problèmes. C’est la conviction des membres de la Jamaatou Ibadou Rahmane. Cette association, qui prépare son 9è congrès, les vendredi et samedi prochain, est d’avis que les conditions ne sont pas totalement réunies pour la tenue à bonne date des élections présidentielle et législatives. Manifestement, si l’on se réfère au constat d’échec de la politique de l’alternance tel que dressé par la Jama’a, celle-ci est plus proche de donner une consigne de vote contre le pouvoir en place. En tous les cas, pour la Jama’a et son secrétaire exécutif, «les élections en vue, qu’elles se tiennent ou non, dans le contexte actuel fait de cartes non reçues, d’inscrits non identifiés etc., sont sources de lendemains troubles, qui peuvent conduire très loin dans la dérive».

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GAG : Programme national de bonne gouvernance

Allez voir ce site du gouvernement sénégalais.

Vous serez étonné par la richesse et l'originalité des propositions de bonne gouvernance (lol). J'aime aussi et surtout "la mise à niveau".
Tipp-Ex

Vidéo: arrestation violente des leaders de l'opposition

28 janvier 2007

Le vrai visage de la démocratie selon Wade

Article 10 de la Constitution sénégalaise :
"Chacun a le droit d'exprimer et de diffuser librement ses opinions par la parole, la plume, l'image, la marche pacifique, pourvu que l'exercice de ces droits ne porte atteinte ni à l'honneur et à la considération d'autrui, ni à l'ordre public."
Après le tabassage des anciens combattants qui réclamaient l'application d'une loi qui date de ...1967, l'interdiction de presque toutes les manifestations publiques gênantes relève d'un système de gouvernement qui porte un nom.
D. Rives



L'ancien premier ministre Niasse giflé et tabassé par les policiers

L'ancien premier ministre Moustapha Niasse a été sévèrement tabassé samedi matin à Dakar lors de la marche de l'opposition. Cette photo montre que le leader de l'Afp a été la cible inouïe d'un acharnement policier au moment de son arrestation et dans la fourgonnette de la police qui le l'amenait au commissariat central de Dakar.

Cette photo de l'ancien premier ministre se passe de commentaire
Une photo qui évoque une époque que certains ont connu !
Selon un de ses compagnons d'arrestation, Niasse a reçu une série de gifles et de coups de pied une fois embarqué dans le panier à salade des éléments du Groupement mobile d'intervention (Gmi). «Il a été tabassé sans arrêt et les policiers s'en foutaient de son statut d'ancien premier ministre », rapporte un témoin des faits. Il a aussi reçu des décharges électriques par l'intermédiaire des matraques de la police comme du reste tous les autres leaders arrêtés.

Cet acte des policiers est à dénoncer. Les principaux responsables de l'opposition sénégalaise ont été interpelés samedi à Dakar à la suite de la dispersion par la police d'une manifestation, ce qui marque une brusque montée de tensions à moins d'un mois de l'élection présidentielle.


• La manifestation avait été organisée par plus d'une vingtaine de partis d'opposition et des organisations de la société civile pour dénoncer les "dérives du régime". La préfecture l'avait interdite vendredi soir.
• La police a notamment arrêté Ousmane Tanor Dieng, Premier secrétaire du Parti socialiste (PS, ancien parti au pouvoir), l'ancien Premier ministre Moustapha Niasse de l'Alliance des forces de progrès (AFP) et Abdoulaye Bathily de la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti du travail (LD/MPT), tous candidats aux élections présidentielles.
(Idrissa Seck s'est bien gardé de se mouiller. )

Un ministre qui vaut son pesant de cacahuètes !

Voici un collier de perles qui vaut celui de Ndela Diouf. Je vous laisse savourer chaque mot de cette déclaration du ministre de l'information.
(Suite à la manifestation anti-gouvernementale interdite puis réprimée).
Margarine Astra *


Dakar, 27 jan (APS)

Le ministre de l'Information, porte parole du gouvernement, Bacar Dia, a estimé samedi à Dakar qu' "il ne sert à rien de défier le droit''.

‘'Le jour où chaque Sénégalais aura le droit de défier le droit, ce sera le début de la fin de notre Etat.'' (Celui du non-droit pour quelques uns ?)
.../...
"Les hommes politiques sont les meilleurs alliés de la justice et du droit ''. (La justice n'est-elle pas une excellente alliée des politiques ?)
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''J'ose croire que nous saurons raison garder, que nous comprendrons tous que le Sénégal nous appartient, et que nous ne pouvons pas le partager en mille morceaux''. (Le gâteau est-il trop petit ?)

* Astra : "Débarrassez vous d'un préjugé qui vous coutait cher"

27 janvier 2007

Guinée : le pays en grève arrive à faire plier Conté


Après dix sept jours de grève nationale et 59 morts, le peuple guinéen a presque gagné sa lutte contre la mal-gouvernance et la corruption. Le président Conté lâche prise (mais tout n'est pas réglé). Il a sucé son pays et son peuple jusqu'à la moelle pendant 20 ans. Hommage à un peuple et à son courage.


En Guinée, Lansana Conté lâche du lest
LE MONDE | 27.01.07 | 13h46 • Mis à jour le 27.01.07 | 13h46

Ce fut d'abord la stupeur, et, juste après, des cris de joie, des chants et des danses. Vendredi soir 26 janvier, après dix-sept jours de grève générale, de marches et d'une répression qui a fait officiellement 59 morts, le président Lansana Conté a dit oui. Il a accepté un texte de loi élaboré par les syndicats et les grévistes qui lui fait renoncer à une grande partie de ses prérogatives au profit d'un chef de gouvernement. Qui ? Son identité n'est pas encore connue, mais sa fonction, créée sur mesure, devrait enfin favoriser le développement d'un pays aussi misérable en surface qu'il est riche en sous-sol.
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"Trop sale". L'Europe menace de ne plus importer la pêche sénégalaise

En résumé, l'Europe retirera son agrément d'importation des poissons du Sénégal si les règles sanitaires et hygiéniques ne sont pas mieux respectées. Pour le ministre Djibo Leity Kâ, : «Notre problème, c’est la saleté. Les Sénégalais sont sales. Nous sommes très sales et nous avons de très mauvaises habitudes». De l’avis du ministre, aucun discours ne peut régler les problèmes rencontrés. Il faut «changer les mentalités en prenant des mesures drastiques».
Ce sont des mots. Attendons les actes. Mais c'est le début d'une prise de conscience.

Grésil



PECHES - Menace sur l’agrément à l’exportation : Les acteurs de la pêche invités au changement

L’agrément national à l’exploitation des produits de la mer originaires du Sénégal est menacé de retrait si des changements de comportement ne sont pas opérés rapidement. C’est ce qui justifie la tenue, hier, de la rencontre des acteurs du secteur de la pêche, qui sont invités à s’approprier le plan de communication qu’ils ont élaboré, en vue d’une meilleure gestion des quais de pêche du pays.

Le Sénégal est le deuxième pays africain, après le Maroc, autorisé à exporter des produits de pêche sur le marché de l’Union européenne. C’est par une décision de mai 1996, que la Commission européenne a fixé les conditions d’importation des produits halieutiques originaires du Sénégal. Mais lors de la dernière visite des experts de l’Office alimentaire et vétérinaire (Oav) de la communauté européenne, en septembre 2004, ces derniers ont exigé au Sénégal, de mettre à niveau le secteur de la pêche artisanale, qui assure à 60%, l’approvisionnement des usines de pêche. C’est pour cette raison que le ministère de l’Economie maritime et des Transports maritimes internationaux, a lancé un plan de communication pour informer et sensibiliser les acteurs du secteur sur les enjeux de l’agrément national à l’exportation des produits de la mer. Surtout que les experts de l’Oav ont relevé quatre défaillances majeures à corriger, si le Sénégal compte poursuivre ses exportations sur le marché de l’Ue.

Ces défaillances sur lesquelles l’accent a été encore mis hier à l’hôtel indépendance, lors du séminaire marquant la fin des activités de ce plan de communication, ont pour nom :
  • La mise au point aux normes de l’embarcation de la pêche, notamment la caisse isotherme,
  • les sites de débarquements qui ne répondent pas aux normes dans leur aménagement et conception,
  • la défaillance des moyens de transport,
  • les manquements relatifs à l’inspection sanitaire à la première vente
a déclaré le directeur des Industries de transformation de la pêche, le Dr Papa Namsa Keïta.

Pour le ministre Djibo Leity Kâ, qui présidait cette rencontre d’échanges, le véritable problème, qui risque de nuire à l’économie sénégalaise dans le secteur, est simplement un problème de comportement. «Notre problème, c’est la saleté. Les Sénégalais sont sales. Nous sommes très sales et nous avons de très mauvaises habitudes», a affirmé M. Kâ, après la présentation qui a été faite sur la situation globale des quais de pêche du pays. De l’avis du ministre, aucun discours ne peut régler les problèmes rencontrés dans l’exploitation des quais de pêche. Il faut «changer les mentalités en prenant des mesures drastiques». Et, c’est ce pourquoi il a exhorté les Collectivités locales, les Gie interprofessionnelles et la direction des Industries de transformation de la pêche, dirigée par M. Keïta, à ne ménager aucun effort pour assurer la salubrité des quais de pêche, en vue de la sauvegarde de l’agrément national à l’exploitation des produits de mer, qui dit-il, est «un véritable outil de développement».

Aussi, a-t-il pris des engagements fermes sur la volonté de l’Etat à jouer sa partition, dans cette «bataille nationale». Déjà, une étude d’évaluation technique et financière des travaux de mise aux normes, a été effectuée par le cabinet belge Cowi, sur financement de la délégation de l’Ue au Sénégal. De plus, une campagne de nettoyage des sites de débarquements pilotes a été entreprise, appuyée par une sensibilisation des acteurs (pêcheurs et mareyeurs) sur les bonnes pratiques d’hygiène. Cependant, le ministre de l’Economie maritime se dit déçu de l’insalubrité et des défaillances notoires dans les quais de pêche de Ziguinchor, Joal et Mbour. Raison pour laquelle, dit-il, «cette rencontre des acteurs du secteur de la pêche doit servir de bilan pour la préservation des acquis». Pour rappel, après avoir eu l’agrément national en 1996, cette reconnaissance d’équivalence des services d’inspection vétérinaire des produits halieutiques avec ceux de l’Union européenne a été reconduite lors de la précédente mission de l’office alimentaire et vétérinaire effectuée au Sénégal du 29 novembre au 3 décembre 1999.

Ce n’est qu’en septembre 2004, lors de la dernière visite que les experts de l’Oav ont menacé de retirer l’agrément du Sénégal, du fait des manquements constatés au niveau de l’amont de la filière industrielle.

Gilles Arsène TCHEDJI

La candidate Ndella Diouf a besoin de votre argent


La pauvre milliardaire a besoin de votre argent. Apparemment, le financement qu'elle devait trouver "quelque part dans Dakar", elle le trouvera dans votre poche. Voici une publicité en sa faveur. On peut remarquer la richesse des arguments et du programme électoral. Et elle ? A qui fera-t-elle don de son corps électoral ?
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Manifestation de l'opposition : alerte rouge

Tiens ! Depuis le temps que je le disais. Vous allez voir ce que vous allez voir. Wade avait traité les Sénégalais de poltrons. Rendez-vous après cette manif pour connaître le baramètre social et le niveau du ras le bol des Sénégalais. Cette manifestation a été interdite par Wade. C'est un droit inscrit dansla constitution, mais il a raison : il ne va pas se laisser impressionner par quelques mécontents qui vont gêner la circulation ! Et hop : un bon coup de karcher comme dit Sarkozy. (Au fait: En Guinée, les manifestations ont fait 44 morts en un jour)
Madame Soleil
Interdiction de la marche de l’opposition :
La police vide les casernes - La France met en garde ses ressortissants

ALERTE GENERALE - Plus de cinq cents policiers et autant de grenades dans la rue: De gros moyens pour réprimer

Dakar va se réveiller ce matin avec une gueule… rouge. Plus de cinq cents éléments du Groupement mobile d’intervention ont été mobilisés pour mater de l’opposant aujourd’hui. A moins que l’opposition ne revienne sur sa décision de marcher coûte que coûte. Le ministère de l’Intérieur a déployé les gros moyens à cet effet.
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Tourisme : baisse de TVA et gel du visa pour les Européens

Une fois n'est pas coutume, voici de bonnes nouvelles : le gouvernement a écouté les cris poussés par les professionnels du tourisme*, secteur en crise :
- La TVA du secteur va passer de 18 à 10 %,
- l'instauration d'un visa pour les européens est gelée.

Saluons la décision courageuse du premier ministre. Elle ne sera pas appréciée par tous les Sénégalais.

* Lire l'article sur la protestation des professionnels


Macky Sall annonce une TVA à 10% pour le tourisme en 2007
APS : 26/01/2007 22:08 GMT

Dakar, 26 jan (APS) - L'application du taux unique de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) dans le secteur du tourisme sera revue à la baisse pour tomber, en 2007, à un «taux modéré autour de 10% », a annoncé vendredi le Premier ministre, Macky Sall.
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26 janvier 2007

Il veut supprimer sa dette à coups de coupe-coupe

Voir le dernier paragraphe. Les pandores sont de fins limiers pour ne pas avoir cru le coupe-coupeur. En plus, il n'avait pas le ticket.



Mbour. Il assène deux coups de coupe-coupe à une dame qui lui réclamait son dû
Article Par Alioune Diop, Paru le Vendredi 26 Jan 2007

Mame Abdou Mbodji a été présenté au procureur de la République de Thiès pour avoir asséné deux coups de coupe-coupe à une commerçante qui lui réclamait son argent.

Que s’est-il passé dans la tête de Mame Abdou Mbodji pour qu’il malmène une jeune dame qui ne lui réclamait que son argent. Nous sommes à la veille de la Tabaski. Mame Abdou Mbodji, maçon de son état, veut, comme tout le monde, porter un beau boubou pour la circonstance. Et c’est ainsi qu’il s’est approché de Claudine Gomis, une vendeuse de vêtements prêt-à-porter et de tissus. Elle est également propriétaire d’une boutique d’alimentation. Et habite la même maison que Mame Abdou Mbodji. C’est ainsi qu’elle a donné un tissu au maçon, à crédit. Avant cela, Mame Abdou avait contracté un crédit dans sa boutique. Au terme de l’échéance, Claudine veut renter dans ses fonds et réclame son argent. Mais notre maçon lui demande toujours de patienter. Un jour, Claudine se présente au seuil de sa chambre et après lui avoir demandé son dû, Mame Abdou commence à l’insulter. Il s’ensuit un échange de propos aigre-doux. Excédé, Mame Abdou Mbodji entre dans sa chambre pour en ressortir avec un coupe-coupe et lui en assène des coups. Elle parviendra à se sauver et se rendra à la brigade avec un certificat médical de 21 jours attestant des blessures sur le crâne et au genou.

Pour expliquer son geste, Mame Abdou Mbodji a souligné être entré dans la chambre pour prendre le coupe-coupe afin de l’apeurer. Ajoutant ne l’avoir frappé que dans les tresses. Ces arguments n’ont pas convaincu les gendarmes qui lui ont délivré un ticket gratuit pour le parquet de Thiès.

Atteinte à la partie cordiale, elle meurt d'un assassinat imprévu

Un petit chef d'oeuvre de journalisme. Xulibête avait bien raison en affirmant "Les journalistes, ils racontent surtout n'importe comment". Voici une femme qu'on poignarde de manière inattendue (même qu'elle ne s'y attendait pas) par un garçon de 16 ans (qui est un ado), dans l'après-midi (et en plein jour)... Cette pauvre dame a été atteinte dans la "partie cordiale" (ce doit être à côté des parties de jambes en l'air). C'est tout juste si le garçon n'a pas été léché par la foule. Mais mieux, il y avait des témoins "qui étaient sur les lieux". Ca c'est du vrai alors, comme dit Nath: "Faut avoir vu pour être sûr". C'est sûr, le journaliste était témoin de l'assassinat qu'il a vu avec ses propres yeux qui n'étaient pas fermés tellement sont discours semble véridique.
C. Padraulle


DRAME À THIÈS : Une commerçante poignardée à mort par un adolescent

Auteur: ABDOURAHMANE SARR GONZALES. Paru dans "Le Soleil"

La mort inattendue de la dame Rama Sall, poignardée mortellement par un adolescent de 16 ans, suscite actuellement de vives inquiétudes chez les populations qui reposent encore l’éternel problème de sécurité. Le drame, qui est survenu dans l’après-midi du mercredi passé au quartier Hersent de Thiès, a été commis en plein jour.

Une commerçante a été poignardée mortellement par un adolescent de seize ans, le mercredi après-midi, au quartier Hersent de Thiès. La victime aurait reçu plusieurs coups de couteau à la région thoracique et certainement à la partie cordiale.

L’auteur du forfait, le jeune Moussa Bâ, a été lynché par la foule et il se trouve actuellement à l’hôpital Amadou Sakhir Ndiéguène où il est sous surveillance médicale. Son état est jugé grave, puisqu’il a été sérieusement pris à partie par une foule surexcitée qui lui en voulait à mort. Heureusement que les hommes du commissaire Bodian en faction sur la Nationale III sont vite intervenus pour l’extirper de la furie de la foule et l’envoyer à l’hôpital régional de Thiès*.

Le jour du drame, les témoins, qui étaient sur les lieux, ont affirmé avoir vu le jeune Moussa Bâ faire des va-et-vient incessants devant la boutique de la commerçante. Il était 14 heures, selon toujours les témoins. Mais, nul n’avait à l’esprit qu’il mûrissait son sordide plan. Pendant ce temps, la dame vaquait à ses occupations, tout en se mettant au service de ses clients. Après avoir terminé de mettre de l’eau dans les sachets en plastique, elle se leva pour s’introduire dans sa boutique. A cette heure, les lieux étaient déserts. C’est à ce moment précis que le jeune Moussa Bâ la suivit pour s’enfermer avec elle dans la boutique. Quelque temps après, on entendit des cris et des appels qui alertèrent le voisinage.

Une fois que les secouristes firent irruption dans la boutique, c’était le désarroi et la panique. Le spectacle était épouvantable. Le corps sans vie de Rama Sall gisait dans une mare de sang. Pendant ce temps, Moussa Bâ était tout près d’elle, le regard hébété, les yeux hagards. Il semblait implorer le pardon à cette foule qui était déterminée à lui ôter la vie. Heureusement que les policiers du Ier Arrondissement sont venus à son secours*.

* Bis repetita

Le futur marié tabassé par sa 5e épouse qui ne voulait pas d'une 6e.

"Fais ce que je dis, fais pas ce que je fais". Le Coran et la loi sénégalaise autorisent un maximum de quatre épouses. Mais, à Touba, la capitale religieuse des musulmans mourides, on s'autorise à se passer du respect des principes. Le fautif a été bien puni et s'est retrouvé en slip à la gare routière.
Eddy Barclay


Pour avoir convolé une 6ème fois en justes noces - M.D. tabassé par sa 5ème femme

La polygamie continue de faire des victimes à Touba. Dans certains ménages, elle survient avec son lot de dégâts, et son cortège de malheurs. Ce mardi, le sieur M.Diop a été pris sévèrement à partie par sa cinquième femme, qui ne lui a toujours pas pardonné d'avoir convolé, encore une fois, en justes noces avec une… 6ème épouse !

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25 janvier 2007

Petit jeu : Qui peut s'offrir cette case ?


Maison de Maitre*, sise entre Saly et Ngaparou.
Terrain de plus de deux hectares, entièrement clos de mur.
Bord de mer direct.
Grande piscine. Dépendances.
En cours de finition.
Parfaite pour grandes réceptions politiques et mondaines,
ou pour une retraite bien méritée.
*Trouvé ? Hé bien non. C'est l'autre Wade.

La santé est malade. La France offre 1,2 Milliard

Et à la RTS, Wade a regretté que le Sénégal doive apporter un financement complémentaire. Il n'est pas content... C'est normal. Quand on donne, il faut aller jusqu'au bout.
Harpagon




Financement de la santé : 1,2 milliard de la France à l’hôpital Principal
La coopération franco-sénégalaise vient de se manifester par la signature d’une convention de financement d’un milliard 200 millions de francs Cfa que la France accorde en guise d’appui au plan d’investissement de l’Hôpital Principal de Dakar. La réalisation de nouvelles infrastructures pour le traitement des pathologies psychiatriques est notamment prévue par la convention.

C’est Abdoulaye Diop, ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances et l’ambassadeur de France au Sénégal, Son Excellence André Parant, qui ont paraphé l’accord. Une manière pour la France de rester active dans le domaine de la Santé au Sénégal, à travers la mise en œuvre du projet de réforme hospitalière et de soutien aux projets d’établissement.

L’objectif majeur vise à accompagner la politique sénégalaise de réforme hospitalière, en termes de création, d’organisation et de fonctionnement des Etablissements de santé. Pour le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances, ce financement s’inscrit dans la poursuite de la convention de coopération franco-sénégalaise pour l’Hôpital Principal et permettra de le maintenir comme structure de référence en Afrique de l’Ouest.

Il permettra, a poursuivi le ministre d’Etat, de préparer le transfert effectif de la gestion et des postes de responsabilité aux cadres nationaux. En fait, tous ces projets passeront par une contribution à la réalisation du plan de développement des ressources humaines, la mise en œuvre des partenariats avec des établissements français et une participation au plan d’investissement et de modernisation de l’Hôpital Principal.

C’est d’ailleurs pourquoi, le gouvernement a pris les dispositions utiles, en inscrivant en 2006 un milliard de francs Cfa et environ 800 millions de francs en 2007 pour le renforcement des équipements de la structure hospitalière. Pour sa part, l’ambassadeur de France au Sénégal, Son Excellence André Parant n’a pas caché son plaisir de signer une convention de financement qui concerne « un Hôpital aux destinées duquel Français et Sénégalais sont très profondément attachés pour de multiples raisons ».

« Aujourd’hui, fait remarquer l’ambassadeur de France au Sénégal, nous avons fait ensemble un établissement moderne, ouvert à tous, grâce aux évolutions intervenues dans son statut ; un établissement qui constitue l’un des éléments centraux du dispositif national de Santé publique ». Sur le plan bilatéral et au-delà de l’appui apporté à l’Hôpital Principal de Dakar, la France poursuit ses appuis institutionnels au ministère de la Santé et de la Prévention médicale, pour aider à l’élaboration de la mise en œuvre des réformes institutionnelles nécessaires à l’accès du plus grand nombre à des soins de santé. Elle reste aussi très présente dans le domaine de la recherche, à travers les activités que mènent l’Institut Pasteur de Dakar et l’Institut de recherche pour le développement.

La signature de la convention a eu lieu en présence du médecin-général Francis Klotz, directeur de l’Hôpital Principal de Dakar.

MAMADOU LAMINE DIATTA

Une Française se fait escroquer de 10 millions

Encore une histoire qui n'a ni cul ni tête
Brigitte Lahaie


ABUS DE CONFIANCE
Une Française accuse son ex-amant de lui avoir soutiré plus de 10.000.000 FCFA

Article Par Maria Dominica Thiam (stagiaire), Paru le Jeudi 25 Jan 2007

Pascal Diop, un administrateur de société, a été déféré au parquet pour le délit d’abus de confiance au préjudice d’une ressortissante française Patricia Dugar, qui se trouve être son ex-amante. En plus d’avoir été intimement liée à lui dans le passé, la requérante travaillait comme commerciale pour son compte. Selon elle, cet argent qu’elle lui avait remis, était destiné à un investissement dans une société de pêche qu’il devait mettre sur pied et non pas pour un prêt comme le soutient le prévenu.

Une affaire assez rocambolesque où deux ex-amants et collègues se mettent en joug faisait partie hier du rôle du tribunal des flagrants délits de Dakar. Pendant que la partie plaignante, Patricia Dugar, déclare avoir versé la somme de 13.000.000F à Pascal Diop, comme un investissement pour une société de pêche à créer. Le mis en cause reconnaît avoir effectivement reçu de l’argent de sa part, seulement il soutient mordicus que c’était un prêt. Selon la dame, dans le courant de l’année 2002, elle s’est installée à Dakar pour des activités professionnelles, à savoir des contrats ficelés depuis la France par la société pilotée par son mari. Par la suite, divorcée de son mari et décidée de rester à Dakar, elle se retrouvera au chômage. À la recherche d’un boulot, elle fera la connaissance de P. Diop, qui était à ce moment à la recherche de personnel. Toujours selon les propos de la plaignante, elle a été recrutée par ce dernier en qualité de commerciale dans sa société d’immobilier (Socogep), au mois de juillet 2004. Au bout de quelques jours, il a réussi à la convaincre d’investir dans le secteur de la pêche. En retour, elle aurait un rapport sur l’investissement de 300.000F par mois. Donc, elle mettra à sa disposition, dans un premier temps, 10.000.000, puis 3.000.000F. Seulement, celui-ci n’a jamais été capable de lui présenter le bilan de la société, ni de signer aucun document attestant le versement des sommes et n’a jamais reçu les 300.000F par mois de rapport, comme convenu. En plus de son investissement, elle a effectué des dépenses, à la demande du mis en cause, qui s’élèvent à 457.110F pour le compte de la société. Ayant senti qu’il s’agissait d’une société fictive, elle demandera des comptes à son débiteur, qui lui versera un acompte de 3.356.570F. Ainsi, elle prétend être créancière de P. Diop de la somme de 10.100.540F et exige son remboursement. Interrogé, le prévenu, a reconnu avoir encaissé les montants précités, mais à titre de prêt dont les modalités de paiement n’ont pas été fixées. C’est dans une phase critique de sa vie qu’il l’a connue, elle était en instance de divorce et lui a déclaré disposer d’une certaine somme, dont elle ne voulait pas que son mari en profite. Donc elle était prête à lui faire un prêt.

Il a balayé d’un revers de main les affirmations de la dame, selon lesquelles, il l’aurait convié à intégrer son projet de pêche. Toutefois, il admet avoir parlé à la requérante de son intention de monter une société de pêche au cours d’une causerie informelle, puisqu’il était en intimité dans son lit à elle. Par ailleurs, il précise que le prêt était en quelque sorte un gage pour qu’il reste avec elle, ce qu’il ne fera pas. L’avocat de la défense s’appuyant sur ce fait, déclare que ce procès est un règlement de compte. La plaignante, puisque son amant avait rompu avec elle, pour retourner avec sa femme qui l’avait quitté auparavant, parce qu’elle était au courant de ses activités extraconjugales, veut se venger de son client. Par conséquent, il a plaidé à titre principal la relaxe pure et simple pour le délit d’abus de confiance et subsidiairement, il a demandé au tribunal des flagrants délits de se déclarer incompétent et de confier cette affaire au tribunal civil. Étant donné q’aucune preuve n’a été rapportée par la partie civile, qu’il s’agit d’un contrat de travail et non d’un prêt. Ce qui n’empêchera pas le tribunal de déclarer coupable P.Diop, de le condamner à 6 mois assortis du sursis et d’ordonner la restitution de la somme de 10.000.000F à P. Dugar à ses dépens.

Une adolescente met le feu partout. Encore un coup des djinns.

A mon avis, comme ça a vu de nez, cette adolescente a pété les plombs à cause d'un court-circuit interne, ce qui lui donne chaud aux fesses, et elle met le feu à chaque fois qu'elle s'assoit. Pour que ce problème soit réglé, il faut me consulter.
Carrie
(Ah que moi aussi je mets le feu ! Johnny)


Quartier- Liberté I : Des Djinns hantent le sommeil de la famille Camara et mettent le feu à chaque instant

Histoire rocambolesque, rare et bizarre. Une maison située au quartier Liberté I prend feu à chaque fois que, (Fatoumata Bintou Camara 16 ans) la fille de Séssé Camara entre dans la maison. Des faits qui sortent de l'ordinaire et de toute logique. Des Djinns, esprits ont faits savoirs les marabouts et tradi-praticiens dépêchés sur les lieux du sinistre.

Habitant le lot 1311/D au quartier Liberté I depuis 1958, (à trois cent mètres du Score), la famille Camara a toujours vécu sans problèmes. La nuit du samedi dernier, 20 janvier, sera un événement à jamais marqué dans la mémoire des Camara. C'est vers les coups de 20 heures, qu'un feu se déclara. Croyant avoir affaire, à un incendie, les Camara, ont vite appelé les services des Sapeurs Pompiers. Une fois le départ de ces derniers, le feu a repris de bon. Les matelas, ustensiles de cuisine, armoires, habits et autres matériels ont pris tour à tour du feu. Le vieux Séssé et sa famille ne comprennent pas ce qui leurs arrivent. Selon la dame Awa Camara, " à chaque fois que leur fille Fatoumata Bintou Camara entre dans la maison, le feu se déclare. Et d'une manière éphémère. "Bizarrement, le feu n'a pas d'intensité. Un feu " doux " si vous voulez ! Alors le mal continue de hanter les Camara depuis la nuit du samedi. (...)

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24 janvier 2007

Opacité : Karim pas innocent pour l'Anoci ?

Bara Tall, Pdg de Jean-Lefebvre Sénégal est toujours en prison pour les chantiers de Thiès, alors que le président Wade a dit que les accusations étaient infondées (après se retrouvailles avec Idy). Interrogé par la justice, il accuse Karim Wade de tripatouillages opaques pour les chantiers de l'Anoci. Avec encore une valse de milliards. Vincent Hugueux est attaqué par Karim Wade pour avoir écrit ça. Alors ? On se partage le gâteau sans laisser de miettes ? On y met du Vahiné pour bien faire gonfler ? C'est pain béni pour l'opposition qui en fait des tartines ! Les salauds...
Petit Beurlu (Maison Lefevre-Utile)

CHANTIERS DE L’ANOCI : Bara Tall indexe Karim Wade

Le journal Le Populaire barre sa « Une » avec le titre sur des révélations de Bara Tall, relatives aux Chantiers de l’Anoci : « Comment Karim Wade a partagé le butin ». Revenant en effet sur l’audition de l’entrepreneur Bara Tall, Président du groupe Talix par le juge d’instruction en charge de son dossier, Sémou Diouf, le quotidien dakarois Le Populaire sur les propos tenus par Bara Tall dans le bureau du juge d’instruction et qui enfoncent Karim Wade, Président de l’Agence nationale de l’organisation pour la conférence islamique (Anoci). Bara Tall révèle en effet que les marchés d l’Anoci n’ont pas été attribués de façon transparente.
«Lorsque le juge a évoqué des micmacs dans l’attribution des Chantiers de Thiès, Bara Tall, après avoir démontré que tout s’est passé selon les règles de l’art, s’est fait un plaisir d’évoquer l’attribution des marchés de l’Anoci».
(...)
Au milieu de ce montage tel que tracé par Karim, Bara Tall perçoit quelques incohérences. Comme par exemple le fait le financemeent koweitien dont on parle n’est pas établi puisqu’il s’agit d’un prêt. Mieux, c’est le Sénégal qui devait financer certains projets. Bara Tall commence à avoir de sérieux doutes lorsque, nous apprend toujours le Populaire, l’entrepreneur constate que malgré la promesse de Karim Wade aux entrepreneurs, un avis d’appels d’offre est passé discrètement dans les colonnes des quotidiens dakarois. Soupçonnant une manœuvre pour écarter certaines entreprises, il décide alors de soumissionner sur le tronçon Bloc des Madeleines-Atépa Technologies.

Aussitôt que Bara Tall a enclenché cette démarche qu’Abdoulaye Racine Kane s’approche de lui pour lui demander de se retirer de la course. Bara Tall refuse. Mieux, au dépouillement, l’entreprise de Bara Tall Jls, bien qu’étant le moins disant avec 16 milliards proposés contre 22 milliards de la Cde, est disqualifié. Le Populaire écrit que « L’Anoci fait fi de l’économie de 6 milliards de francs Cfa et donne à la Cde le marché qui fera naître l’affaire « Baldé contre Pape Malick Ndiaye ». Le Populaire ajoute que Bara Tall a dit au juge « mon attitude (dans l’affaire de la Corniche ouest) est dictée par le fait que dans cette procédure, la responsabilité de l’entreprise est directement engagée puisqu’il est strictement interdit de faire des ententes dans les appels d’offre, comme je pense qu’il doit être interdit de préattribuer des marchés et de lancer les appels d’offres après ». Une balle qui vise directement Karim Wade. Le Procureur de la République va-t-il donc s’autosaisir pour ouvrir une enquête sur les accusations de Bara Tall contre Karim Wade ?

Fable: le Pélican, le Barracouda, le pigeon, les grues... et le Pape

Ils sont bêtes quand même !
A. Nimo


Saly : Il se fait passer pour le gérant du Pélican pour
voler 100.000F et un portable à un Français

Article Par Alioune Diop, L'Observateur, le Mercredi 24 Jan 2007

Pape Cheikh Kébè, se disant antiquaire a été déféré au parquet pour vol de la somme de 100.000F et un portable au préjudice de Jérôme Duffes. Dans les heures qui ont suivi le vol , le quidam a été arrêté dans un bar en train de se la couler douce en compagnie de filles de joie.

Pape Cheikh Kébé fait partie de nombreuses personnes mal intentionnées qui sillonnent la station balnéaire à la recherche d’un pigeon. Partisan du moindre effort, ce jour, il était à l’affût au bar Escale où il accoste le sieur Jérôme Duffes qui attendait sa copine et se présente comme gérant du restaurant le Pélican tout en l’invitant à aller à son établissement pour prendre un verre. Sans arrière-pensée, Jérôme Duffes le suit et en cours de route, Pape Cheikh Kébè qui avait d’autres idées dans sa tête , change de direction pour le conduire au bar le Saloum. Sur le lieu , les deux s’offrent des verres. A un certain moment, Pape cheikh demande à son compagnon de le déposer à Mbour et Jérôme n’y voyait aucun inconvénient.

A Mbour, Pape cheikh le fait déambuler pendant longtemps dans les rues. Finalement exaspéré par le comportement de Pape Cheikh, Jérôme était résolu à retourner à Saly. Ayant senti que son compagnon manigançait quelque chose, il s’arrête au Barracuda, le temps de voir le gérant pour identifier Pape Cheikh. A son retour du véhicule, Pape Cheikh avait déjà disparu avec le portable et les 100.000F. C’est ainsi qu’il se rend à Saly à la recherche de Pape cheikh. Au bar Saloum, Pape Cheikh était confortablement assis en train de siroter sa bière en compagnie des filles. Après avoir fait monter la garde pour éviter que le malfaiteur ne prenne la tangente, il appelle les gendarmes qui le conduisent à la brigade .Là, il nie les faits expliquant qu’après avoir bu un verre au Saloum il a raccompagné Jérôme Duffes jusqu’à la porte d’entrée du bar et celui-ci est reparti seul. Né en 1973 à Mbour, Pape Cheikh Kébé a été déféré au parquet et mis en en prison.

Les Sénégalais sont fatigués des combines du roi

Enfin.


EN PERSPECTIVE - Le mépris du peuple
Auteur: Mame Aly KONTE - SudQuotidien

Un nouveau Sénégal émerge. Wade et Idy ne le savent peut-être pas au moment où ils décident de se retrouver. En agissant comme il veut où il le veut dans le pays depuis son arrivée au pouvoir, Wade nostalgique d’un Sénégal d’un autre temps, nous renvoie à l’époque des servitudes, de l’esclavage et de la colonisation. La règle étant d’obéir ou de subir les affres du roi.
(...)
La République est morte. Vive le roi. On serait tenté de le dire, au vu du cumul d’erreurs, d’approximations et de tâtonnements qui ont entouré la gestion du pouvoir par Me Abdoulaye Wade sur la période 2000-2007. Sans se culpabiliser sur une méthode qui a failli, il se réfugie dans ses idées, n’écoute personne, « réunit la famille ou renvoie le fils rebelle quand et comme il veut ». Au mépris de ce que peuvent penser les Sénégalais de ces arrangements qui semblent se faire sur leur dos.
N’est-ce pas Alioune Tine, qui disait récemment que «Depuis les indépendances, la plupart des chefs d’Etats africains se comportent et se sont dotés des mêmes droits que les anciens gouverneurs de colonies dans l’Afrique occidentale française.» Ceci explique cela et Wade confirme l’adage.
(...)
La tonne de salive versée par des gens vexés avant-hier lundi, ne résume pas toute la colère des Sénégalais. Il est le produit d’un mal être. D’un malaise profond. Entre argent, arnaques et combines, le génie politique de Wade semble avoir vécu. L’homme n’a plus de hauteur, parce qu’il n’est plus à la hauteur de la mission que lui ont confiée les Sénégalais depuis février 2000. La réalité de l’exercice du pouvoir lui ayant complètement échappé ces dernières années, Wade et certains de ses alliés ont montré qu’ils ne savaient rien faire d’autres, qu’exacerber les conflits, en profiter le maximum pour rester. Les Sénégalais, (même s’ils comprennent le geste de Serigne Abdou Aziz Sy Junior), ne peuvent passer leur temps à suivre les feuilletons des conflits qui se règlent sur fond de combine au palais.
(...)

"Pas viril, moi ? Regardes donc !"

Quel gaffeur !
L'arroseur arrosé


Après une douzaine d'années de vie conjugale sans enfant, les rumeurs vont bon train sur la virilité de Mamadou. Pis, c’est sa douce moitié qui est à l'origine de ces allégations sur son état de santé. Pour faire taire à jamais la femme, il exhibe les photos de ses enfants issus de ses relations extraconjugales. L'épouse ainsi humiliée mène sa petite enquête et se rend compte de l'existence de ces enfants de mères différentes. (...)

Article Par CAMARA MAMADY, L'Observateur. Mercredi 24 Jan 2007
Lire l'article

23 janvier 2007

La maison d'une toubab vendue en son absence

Trouvé sur le forum de au-senegal.com. En résumé* :

Une femme ("mamanvini") s'est fait arnaquer par une agence immobilière de la Petite côte tenue par une toubab (Je crois savoir que c'est à la Somone). Elle n'est pas la seule victime de cette femme. D'autres s'en sont sortis. Mais, elle, retenue par une longue maladie en France, sa maison a été vendue aux enchères en son absence, et sans papiers. Dans ce cas, la justice a fait vite !
La maison lui a couté 80 millions, a été adjugée 4O millions, pour une dette de 2 millions qu'elle affirme non fondée. Elle est ruinée car elle n'a pas touché un francs alors qu'elle rembourse toujours un emprunt.
Quand aux avocats sénégalais, ils ont montré toute l'efficacité qu'on leur connait. Pour elle, la justice sera longue.

"Petits arrangements entre amis". Un bon film.


(* Bien sûr, comme tout ce qui est reproduit sur ce site, cette histoire dénigrante est impossible au Sénégal !)

Pourquoi Bara Tall est-il toujours en prison ?

LES AVOCATS DU PDG DE TALIX GROUP JUBILENT APRES SON AUDITION "Toute seconde que Bara Tall passerait en prison serait une forfaiture"

C’est finalement hier que le Président-directeur général de Jean Lefebvre Sénégal, Bara Tall, a été entendu dans le fond du dossier des « Chantiers de Thiès », qui lui vaut d’être écroué à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Rebeuss depuis le 21 novembre 2006. Au sortir de cette audition de six tours d’horloge, les conseils du patron de Talix Group ont crié victoire, estimant avoir éventré [sic] ce qu’ils considèrent comme « une escroquerie judiciaire ».

Source : Le Populaire

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Idy : Spectaculaire retournement de veste : qui portera le chapeau ?

Le Sénégal est champion du monde de la politique jokary : comme ce jeu de balle retenue par un élastique, tu donnes un grand coup de raquette pour éloigner ton ennemi qui revient ensuite vers le maître en tant qu'allié. Wade a joué ainsi avec Idrissa Seck. D'autres ont été victime de ce système "je t'aime moi non plus" tour à tour dans le gouvernement ou en prison. Ce retour de l'enfant prodigue au bercail est l'oeuvre du grand khalife des Mourides. Une performance après tous les beaux claquages de gueule précédents. J'imagine la joie des partisans des deux côtés qui se sentent blousés. Et j'attends de voir qui sera le dindon de la farce et celui qui aura un enfant dans le dos. Au fait : et le programme de gestion du Sénégal ? Pas encore entendu parlé. Et que fait encore Bara Tall en prison ? Bof. Vous verrez : il sera bientôt ministre.
Mac Avyel de Jarnac


Retrouvailles entre WADE et Idrissa SECK :
Les termes d'un accord secret


Abdoulaye Wade capitule devant Idrissa Seck. C'est la lecture qui s'impose après la déclaration, hier, du chef de l'Etat sénégalais qui a blanchi, publiquement, son ancien Premier ministre à propos des chantiers de Thiès et de toutes les autres accusations qui pesaient sur ce dernier. Une vieille exigence, en fait, du maire de Thiès que vient de satisfaire le président Wade qui, de sources digne de foi, aurait même accédé à une autre revendication de son ‘fils d'emprunt’ : se retirer de la course à la présidentielle au profit d'Idrissa Seck.


Abdoulaye Wade, secrétaire général national du Pds, pourrait ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle. C'est en tout cas l'une des exigences d'Idrissa Seck qui a, du reste, toujours clamé que la condition sine qua non à des retrouvailles entre lui et son ancien mentor était que ce dernier se retire à son profit. Des sources dignes de foi affirment que le président Wade aurait accédé à cette demande. Si cette information se confirme, Idrissa Seck devrait être le candidat d'un Pds réunifié. En retour, l'ancien Premier ministre appuyerait l'idée d'un report de l'élection présidentielle après celui des législatives. ‘Pour permettre à Wade d'achever ses chantiers’, commentent nos interlocuteurs.

Mais, cette formule n'est pas sans conséquences. Les risques d'un vote sanction de la part de responsables et de militants du Pds hostiles aux retrouvailles entre Wade et Seck sont réels. Et le peuple dans tout cela ? Par ailleurs, l'idée d'un report de l'élection présidentielle ne va certainement pas agréer l'opposition qui s'est montrée particulièrement virulente après celui des élections législatives. Non plus, les alliés d'Idrissa Seck au sein de la coalition Jamm-Ji, la Ld/Mpt et le Ps principalement, renseignent des sources proches de ces deux formations politiques, ne seraient pas favorables à ce report. Tout comme les retrouvailles entre le maire de Thiès et le chef de l'Etat sénégalais, annoncées par ce dernier, ne les enchantent point.

C'est, d'ailleurs, pour cette raison qu'Idrissa Seck a diféré, hier, son point de presse pour aujourd'hui, afin de tenter de rallier à sa position ses alliés dans la coalition Jamm-Ji. Dans la nuit d'hier, une rencontre tripartite entre le maire de Thiès,Ousmane Tanor Dieng et Abdoulaye Bathily devait avoir lieu. Si un accord est trouvé, il devrait permettre de mettre sur pied une nouvelle alliance entre le Ps, la Ld/Mpt et le Pds sous la réfule d'Idrissa Seck.

Le tête-à-tête entre le président Wade et Idrissa Seck qui eu lieu, hier, au palais de la République est l'épilogue de plusieures démarches entreprises depuis plus de six mois. Les premiers a avoir tenté de réconcilier le ‘père’ et le ‘fils’ sont Jean Pierre Bloch, qui se trouve être un ami commun du président Wade et de son ancien Premier ministre, et Reffeck Bourgi. Bien plus tard, l'homme d'affaires proche du chef de l'Eat sénégalais, Pierre Aïm, entrera en action. Ce dernier a d'ailleurs séjourné pendant deux mois dans la capitale sénégalaise pendant lesquels il rencontrait Wade le jour au palais présidentiel et, la nuit, il se rendait au point E chez Idrissa Seck. Cette gymnastique, Pierre Aïm l'a poursuivie jusqu'à l'éclatement de l'affaire des milliards de Taïwan. Il s'éclipsera pour laisser la place de go betweem à Cheikh Béthio Thioune qui fera long feu ainsi que le président du Conseil de la République, Me Mbaye Jacques Diop et Awa Guèye Kébé, cette dernière a été reçue cinq fois de suite par le chef de l'Etat sénégalais.

‘C'est, donc, de guerre lasse que le président Wade a décidé d'explorer la piste religieuse’, soulignent nos sources. Il s'en est alors ouvert aux khalife général des Mourides et des Tidianes, Serigne Saliou Mbacké et Serigne Mansour Sy. Les deux guides religieux sensibles à sa requête, désigneront Serigne Abdoul Aziz Sy Junior comme médiateur. Celui-ci, après moult démarches, non sans casuistique, a réussi à convaincre Idrissa Seck à s'asseoir avec Wade autour d'une même table.

Circonspect, et pour éviter la déconvenue de Moustapha Niasse après son audience avec Wade, Idrissa Seck pose trois conditions. D'abord, il a exigé du médiateur principal, à savoir Serigne Abdoul Aziz Sy Junior, qu'il fasse une déclaration publique pour dire qu'il a ‘forcé’ le maire de Thiès à prendre langue avec son ancien mentor ; ensuite que Wade le blanchisse publiquement à propos des chantiers de Thiès et, enfin, que le chef de l'Etat accepte de parler avec lui de Tout. Ces trois conditions remplies, Idrissa Seck pouvait alors s'asseoir à la même table que Wade. Pendant près de quatre heures d'horloge, ils ont discuté, hier, de Tout comme souhaité par Idrissa Seck. Et sans témoin. Le médiateur, Serigne Abdoul Aziz Sy Junior n'a assisté qu'au début du tête-à-tête (dix minutes) et à la fin de celui-ci pour, nous dit-on,’harmoniser les positions’. Au sortir de la rencontre, Wade annonce ses retrouvailles avec Idrissa Seck.

L'ancien Premier ministre se prononce sur la question aujourd'hui.

PS: j'ai mis cet article dans les rubriques "politique" et "escroquerie". Parce que... (Oui je sais, chez nous aussi, mais ici c'est un site sur le Sénégal).

22 janvier 2007

Thiès: Inceste sur mineure "à un rythme infernal"

Sale bonhomme : avec sa propre fille. Elle en a vu de toutes les couleurs et il voulait laver son linge sale en famille. En plus, c'est "à l'insu de sa maman". Cachotier va !
Ariel


INCESTE A THIES M. Ng abusait sexuellement de sa propre fille âgée de 15 ans
Paru le Lundi 22 Jan 2007

M. Ng qui habite Hersent avec sa famille entretenait des rapports intimes avec sa fille F. Ng. Une mineure âgée de 15 ans à l'insu de sa maman. Ne pouvant plus endurer le rythme infernal que lui imposait son père malgré les multiples menaces de mort qu’il lui proférait au cas où l'affaire s'ébruitait, la petite s'en est ouverte à sa maman. Médusée, le coeur dans l'âme [??], elle a saisi la police qui n'a pas manqué de déférer au parquet l’incestueux.
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Saly : un français vend un terrain qui ne lui appartient pas

Tiens : encore une vente de terrain à un toubab (par un toubab) avec des papiers qui viennent du Conseil rural de Malicounda. Même l'avocat commence à trouver qu'il y a beaucoup de problèmes de papiers avec cette "autorité" qui n'est toujours pas inquiétée. Il faut mettre fin à l'anar-chie avec ce distributeur de papier.
P-Q. Moltonel


Saly : un français poursuivi pour occupation illégale de terrain
Paru le Lundi 22 Jan 2007

GEORGES GARCIA, un retraité français, a été jugé par le tribunal correctionnel de Thiès pour occupation illégale de terrain à Saly. En France à l’époque, il avait acheté un terrain par l’intermédiaire de son compatriote Bernard Dousse. De retour au Sénégal, il entame les travaux mais a été sommé par le propriétaire d’arrêter les travaux puisque la parcelle n’a jamais été vendue. L’affaire avait été jugée la première fois par défaut et Georges Garcia condamné à trois mois assortis du sursis et 300.000frs de dommages et intérêts.

Georges Garcia a-t-il joué d’imprudence en achetant ce terrain qu’il n’a jamais vu, par l’intermédiaire de son compatriote ? Bernard Dousse a fait la transaction avec le neveu du propriétaire sans procuration ni acte administratif. Interrogé par les enquêteurs, le neveu a toujours soutenu n’avoir pas vendu de parcelle à Bernard Dousse ou à qui que ce soit. Maître Fadel Fall, avocat de la partie civile, s’interroge : «Peut-on vendre quelque chose qui ne nous appartient pas?» Pour lui, les transactions entre le neveu du propriétaire et Bernard Dousse ne les concernent pas. Et personne ne peut affirmer qu’au moment de la vente, le neveu était le propriétaire de la parcelle. Subtilement, il veut faire porter le chapeau à Bernard Dousse qui a dû faire croire à Georges Garcia que le terrain lui appartenait. Or, explique l’avocat, la parcelle appartient à Mamadou Sow comme l’atteste l’acte administratif du conseil rural de Malicounda délivré en 1996. Ajoutant que le sieur Garcia doit l’apprendre à ses dépens. De ce fait, selon la partie civile, Georges Garcia tombe sous le coup de la loi pénale.

La défense, par Maître Ndiaye, a plaidé la relaxe, puisque que son client n’occupe pas la parcelle de Mamadou Bâ ; tout en exhibant un acte administratif délivré par Bernard Dousse et qui ne comporte aucun numéro. La défense indique que son client a acheté de bonne foi et se pose la question suivante : «Comment une autorité peut-elle délivrer un tel titre ?» Avant de s’en prendre à cette même autorité pour dénoncer la situation qui prévaut dans cette localité. Et d’inviter les juridictions compétentes à mettre fin à cette anarchie. Le 30 janvier prochain, Georges Garcia sera édifié sur son sort.

Présidentielles : une pauvre candidate milliardaire

La jolie Ndella va voir Kadhafi, il suffit qu'elle lui parle de la pauvreté des femmes sénégalaises, et toc, ce gentil garçon lui donne un collier à 2 milliards ! Cet homme est très sensible à la... à la misère des femmes. Quand à la future présidente (elle en est persuadée), elle a un programme béton : elle est particulièrement préoccupée par les citadins asthmatiques et les morgues. Concernant le financement de sa campagne, comme elle n'a pas d'argent, elle va le trouver "quelque part dans Dakar". Faudra qu'elle me donne l'adresse.
Saye Saye


Ndella Soumani DIOUF, candidate à la présidentielle : « Kadhafi m’a offert une parure d’une valeur de deux milliards de Fcfa»

Sokhna Diarra, comme on la prénomme à Touba, Ndella Soumani Diouf, fille du leader du Rnd Madior Diouf, est la première femme sénégalaise qui postule à l’élection présidentielle 2007. Au détour de cet entretien, elle plaide pour le couplage de toutes les élections. .../...
Extraits :
.../...

Donc vous faites partie des milliardaires du Sénégal ?
J’ai plus de 2 milliards et je ne m’en vante pas.
.../...
Où est-ce que vous allez trouver un financement pour votre campagne ?
On est dans un pays pauvre et on entend tout le temps parler de milliards. Nous, nous allons trouver quelque part dans Dakar un financement.

.../...

Etes-vous sûre de pouvoir gagner les élections dès le premier tour comme vous le dites ?

Absolument ! Mon staff et moi sommes en train de faire un travail colossal sur le terrain politique à savoir débattre du problème de l’émigration, de la santé, de l’emploi, et surtout, de la circulation. Tous les asthmatiques du pays sont en train de mourir à cause des travaux. Ils respirent mal quand ils vont en ville, et ça ce n’est pas normal. Nous ne sommes pas des animaux. La preuve, Bara Tall est emprisonné et tout est en stand-by. Les services d’urgence ne marchent pas. C’est très difficile de mourir digne au Sénégal, car les morgues ne sont même pas équipées.

.../...

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Maraboutage : un homme voit son sexe rétrécir et perd sa virilité

Le guérisseur s'est vengé sur son logeur. Tout ça parce qu'il lui a reproché de s'envoyait en l'air avec une dame assez bruyante ! Et maintenant, à cause d'un grand marabout, le malheureux se retrouve avec un petit mini bout.
Thiou thiou *

MENACES DE MORT, ENVOÛTEMENT ET ESCROQUERIE :
Un homme accuse un guérisseur de lui avoir rétréci son sexe


L’histoire du guérisseur, faiseur de miracles, continue de défrayer la chronique au quartier Randoulène Sud de Thiès. Cet originaire de Kolda, paraît-il, aurait le don de rétrécir le pénis et de rendre impuissants tous ceux qui s’aventureraient à lui chercher noise. Ce n’est pas S. N. qui dira bien le contraire, lui qui se dit victime des agissements du marabout guérisseur, en l’occurrence, I. Seydi. Le plaignant, un homme respectable dans ce quartier, lui reproche de lui avoir ôté sa virilité et d’avoir, dans les mêmes circonstances, rétréci le pénis de son neveu.
Lire la suite (compliquée et inintéressante)

* Sexe de petit garçon en wolof

21 janvier 2007

La ministre de la Femme détourne 30 millions

Trente millions pour "les femmes de Taïf", c'est beaucoup d'argent. On ne sait même pas pourquoi le Président leur a fait un si beau cadeau. On ne sait pas non plus quel en était l'utilisation prévue. La ministre en fera surement un bien meilleur usage.
Parcimonie & Bonescient


Accusée d'avoir détourné une somme offerte par Wade : Aïda Mbodj sommée de rendre “ leurs ” 30 millions aux dames de Taïf

Trente millions de francs CFA, c'est la somme que les femmes de Taïf réclament à Aïda Mbodji, leur ministre de tutelle. Elles l'ont déclarée persona non grata dans leur zone, et ne souhaitent qu'une audience avec le Président de la République pour lui exposer leurs problèmes.

Les femmes de l'arrondissement de Taïf sont très remontés contre Aïda Mbodji, le ministre de la Femme, de la famille et de l'entreprenariat féminin. La raison de leur courroux a trait à une forte somme d'argent que le président de la république leur avait remise par l'intermédiaire de Mme Mbodji. Ces 30 millions dont elles parlent, Adja Niass, leur présidente pense "simplement qu'ils ont été détournés". Car, poursuit-elle, "cela fait un bail que cet argent se trouve entre ses mains ; et nous n'avons pas encore vu la couleur de cet argent. Pire, c'est toujours la croix et la bannière pour subvenir à nos besoins". Mieux, non contente de les rouler dans la farine, Aïda Mbodji adopte une attitude méprisante à leur égard. D'où ce cri du coeur de Adja Niass et de ses camarades pour un retour de Aminata Tall, "le plus vite possible, car elle au moins connaît nos préoccupations de tous les jours, et sait quelles solutions y apporter".

Ces femmes ne comptent pas baisser les bras, et ne désespèrent pas non plus de rentrer dans leurs fonds. Ceci passera par une audience avec Wade, au cours de laquelle elles pourraient lui expliquer le problème. Les femmes de Taïif ont crié leur ras-le-bol à l'occasion d'une cérémonie de réception d'un moulin à mil offert par le député Fallou Mbacké au village de Téné, situé à 07 kilomètres de Taïf.

20 janvier 2007

Tripatouillage de marché public pour le futur aéroport de Ndiass

On prend la proposition la plus chère (Société Ben Laden... le papa de l'autre) et on demande aux auteurs de baisser leur prix, alors qu'une autre proposition, un tiers moins chère et meilleure techniquement (les Chinois) avait gagné l'appel d'offre. Après avoir rompu les relations avec la Chine de Formose qui venait de donner 15 millions de dollars, l'état s'est tourné vers la Chine populaire qui se retrouve cocue à son tour au bénéfice de l'Arabie saoudite. Des amis : ils ont largement aidé à financer les chantier de la Corniche et l'Anoci. Comme l'affirme Karim Wade, tous les marchés se font dans la transparence. Il est vrai que tout est clair. Au fait, le Fonds koweïtien au Sénégal atteint un montant total de 147,5 milliards de Fcfa (en 30 ans). Faudra pas l'oublier. Et l'Europe donc ?
A. Trappemouche


Aéroport de Diass : L'Etat négocie avec Ben Laden

Le Groupe saoudien Ben Laden, adjudicataire du marché pour la construction du futur aéroport international Blaise Diagne de Diass devra revoir sa proposition financière. Les 300 millions de dollars (165 milliards de francs Cfa) sont jugés excessifs par l'Etat sénégalais qui essaie de lui faire entendre raison. Alors que le consortium Zakhem/Etat chinois proposait 200 millions de dollars, soit 110 milliards de francs Cfa.
Source : Walfadjri

Après avoir attribué le marché pour la réalisation du nouvel aéroport Blaise Diagne de Diass au Groupe saoudien Ben Laden, l'Etat sénégalais est en train de rectifier le tir pour amener le constructeur à revoir à la baisse sa proposition. Cette consultation qui a été entamée à la suite de l'adjudication n'a pas plu à certains cadres du ministère des Infrastructures et de l'Equipement. Selon des sources concordantes, le fait de vouloir ramener le Groupe Ben Laden à revoir sa copie est une autre façon de maquiller le marché de l'aéroport de Diass. A la limite, l'attitude de l'Etat sénégalais qui mène actuellement des négociations avec les Saoudiens indispose auprès du ministère de l'Equipement.

Même s'ils reconnaissent l'expertise et l'expérience dudit groupe en matière d'infrastructures, il n'en demeure pas moins que l'attribution du marché n'est pas transparente. ‘C'est un groupe international qui continue de gagner des marchés partout dans le monde et même aux Usa. C'est Ben Laden group qui a réalisé l'aéroport de Ryad et c'est lui même qui avait réalisé les travaux d'agrandissement de la mosquée du prophète (Psl) à Médine', reconnaît un fonctionnaire du ministère de l'Equipement. Mais, s'empresse de préciser un de ses collègues présent lors de notre entretien, il ne s'agit pas de remettre en cause l'expertise avérée du Groupe Ben Laden, ‘notre souci est qu'on veuille renégocier avec lui sans l'autre partie (consortium Zakhem/Etat chinois, Ndlr) pourtant arrivée première lors de la présélection. Tout cela est dû au fait que des forces tapies dans l'ombre du palais tirent les ficelles de ce marché', croit-il savoir.

Il faut rappeler que le consortium Zakhem/Etat chinois était sorti en tête de l'appel d'offres non seulement grâce à la viabilité technique de son offre, mais aussi puisqu'il est moins disant de près de 100 millions de dollars, soit 55 milliards de francs environ. En effet, quand le consortium proposait la réalisation du nouvel aéroport pour un montant de 200 millions de dollars (soit près de 110 milliards de francs Cfa), le groupe saoudien faisait une proposition de près de 300 millions de dollars (165 milliards de francs Cfa). Il s'y ajoute que le consortium avait déjà mis sur la table quelque 180 millions de dollars (près de 100 milliards de francs) correspondant au financement de 90 % du projet, alors que le Groupe Ben Laden n'avait pu boucler son financement et ne pouvait mettre sur la table, dans l'immédiat, que 80 millions de dollars (environ 44 milliards de francs) sur les 300 demandés. Sous cet angle, il apparaît désormais que cet appel d'offres a été conduit en totale illégalité.

Ce marché devient ainsi un cas d'école dans l'attribution des marchés publics où une commission de 10 % est toujours réclamée par des personnes influentes proches du pouvoir. Des commissions de près de 20 milliards de francs ont été prévues dans le cadre du marché de l'aéroport de Diass.

Les vœux exprimés par le Premier ministre, le 16 janvier dernier, lors de la cérémonie de répartition des fameux fonds taïwanais, sont assez illustratifs du voile qui entoure les marchés publics. "Je voudrais vous dire (ministres et directeurs d'agences nationales) que le gouvernement devra être particulièrement soucieux du respect des règles régissant les marchés publics, quand il s'agira d'utiliser ces ressources extra budgétaires (les 7 milliards)".[Mort de rire] La désignation de l'adjudicataire du marché pour la construction du futur aéroport international Blaise Diagne de Diass fait ainsi encore par d'elle. Pour plus de transparence dans le cadre de cet appel d'offres, des sources ayant eu accès au dossier demandent la publication des résultats d'attribution du marché.

19 janvier 2007

Grève générale contre la corruption et mal-gouvernance. La police tire sur les manifestants.

Ah! Je me suis trompée. Ce n'est pas au Sénégal.
Madame Soleil


Déferlement des jeunes des banlieues dans les rues de Conakry (Guinée): Les forces de l’ordre tirent sur les manifestants

Les coups de feu ont repris, hier, dans trois des cinq communes de Conakry, au neuvième jour de la grève générale illimitée déclenchée par les centrales syndicales composée de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée et l’Union syndicale des travailleurs de Guinée, (Cntg-Ustg).

Des centaines de jeunes de plusieurs quartiers de la haute banlieue de la capitale guinéenne, munis de pancartes hostiles au régime du président Lansana Conté, ont déferlé, hier, dans les rues de Conakry.
(...)
La grève générale a débuté le 10 janvier dernier, à l’appel de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (Cntg) et de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée (Ustg), qui exigent notamment le retour en prison de l’homme d’affaires Mamadou Sylla et de l’ex-ministre des Sports, Fodé Soumah, deux proches de Lansana Conté emprisonnés pour détournement de deniers publics avant d’être libérés le 16 décembre dernier par le président guinéen en personne. Par ailleurs, les manifestants réclament la nomination, dans un bref délai, d’un Premier ministre de consensus, le respect du principe de séparation des pouvoirs et le retour en prison des amis du chef de l’Etat.

Dans un souci d’apaisement de la tension, le président Conté avait décidé, mardi dernier, de réduire le prix de l’essence, de mettre fin à l’exportation des productions agricoles et forestières et de faire domicilier en Guinée les avoirs des sociétés minières et des promoteurs économiques. Trouvant insuffisantes ces réponses à leurs revendications les grévistes ont, mercredi, demandé au président de l’Assemblée nationale (Parlement), Aboubacar Somparé, de faire constater la vacance du pouvoir par la Cour suprême.

Corruption : Wade Junior se fâche et attaque Hugueux et l'Express

Fallait s'y attendre. L'héritier du trône n'aime pas qu'on le gratouille là où ça fait mal. Quelques passages de l'article de l'Express ont fait mouche, en particulier une déclaration d'un membre du parti de Wade dont voici la teneur :
"L'affairisme s'aggrave, tranche ce vieux routier. Sur fond d'impunité garantie, la boulimie d'argent du premier cercle est devenue insatiable. Sous Abdou Diouf-le prédécesseur socialiste de Me Wade, l'unité de compte de la corruption était le million de Cfa (1500 euros environ). Aujourd'hui, ce n'est pas le milliard, mais la dizaine de milliards". Hier timorés ou allusifs, patrons et investisseurs ne rechignent plus à désigner "la clef de voûte du système" : le fils Karim. "Tout passe par lui, martèle l'un d'eux. Décrocher un marché en le contournant relève du miracle. Ici, comme ailleurs, on a arrosé un peu les partis en vue, notamment en période électorale. Mais l'omniprésence de Wade Junior devient gênante. C'est d'ailleurs avec l'aval du père que je me tiens à distance de l'héritier". Aveu plus sidérant encore d'un édile Pds, partisan du scénario, pour le moins aléatoire, de la succession dynastique : "Karim a commis des erreurs de jeunesse. Disons qu'il s'est constitué un trésor de guerre pour l'avenir"."
Nous voici maintenant avec une "Affaire Hugueux". Allez vas y Karim ! Défends ton honneur et tes sous ! Ferme lui sa gueule à ce blanc... heu, blanc-bec, à ce fouille... heu, ce fouille-marchés.
Oncle Picsou


Après les attaques de L'express contre le président de l'Anoci :Karim Wade sur le point de servir une citation directe à Hugeux

Après les attaques de 'L'express' contre le président de l'Anoci : Karim Wade sur le point de servir une citation directe à Hugeux "Le refus de l'Express", de faire publier le droit de réponse de Karim Wade qui s'est senti diffamé par Vincent Hugeux, aurait, nous renseigne-t-on, poussé le président de l'Anoci, "à être sur le point d'envoyer une citation directe Grand Reporter de l'Express". Ce n'est pas tout, car, Karim Wade et son entourage disent ne pas comprendre "l'attitude de ce journaliste qui lui a fait perdre son temps, en l'interviewant, après moult supplications pour, ensuite, réserver à son entretien, le même destin que le droit de réponse ci-dessous, que "l'Express a mis" sous le coude. Flash-back !

Lire le droit de réponse de Karim Wade, non publié par l'Express.

Lire un article de V. Hugueux "Du sopi au dépit" (novembre 2005) :
"Elu il y a cinq ans sous la bannière du changement, Abdoulaye Wade n'a pas tenu les promesses d'une alternance réussie. Tandis que les «affaires» empoisonnent de plus en plus le climat" ...