Le vrai visage de la démocratie selon Wade
Article 10 de la Constitution sénégalaise :
"Chacun a le droit d'exprimer et de diffuser librement ses opinions par la parole, la plume, l'image, la marche pacifique, pourvu que l'exercice de ces droits ne porte atteinte ni à l'honneur et à la considération d'autrui, ni à l'ordre public."
Après le tabassage des anciens combattants qui réclamaient l'application d'une loi qui date de ...1967, l'interdiction de presque toutes les manifestations publiques gênantes relève d'un système de gouvernement qui porte un nom.
D. Rives
L'ancien premier ministre Niasse giflé et tabassé par les policiers
L'ancien premier ministre Moustapha Niasse a été sévèrement tabassé samedi matin à Dakar lors de la marche de l'opposition. Cette photo montre que le leader de l'Afp a été la cible inouïe d'un acharnement policier au moment de son arrestation et dans la fourgonnette de la police qui le l'amenait au commissariat central de Dakar.
Cet acte des policiers est à dénoncer. Les principaux responsables de l'opposition sénégalaise ont été interpelés samedi à Dakar à la suite de la dispersion par la police d'une manifestation, ce qui marque une brusque montée de tensions à moins d'un mois de l'élection présidentielle.
• La manifestation avait été organisée par plus d'une vingtaine de partis d'opposition et des organisations de la société civile pour dénoncer les "dérives du régime". La préfecture l'avait interdite vendredi soir.
• La police a notamment arrêté Ousmane Tanor Dieng, Premier secrétaire du Parti socialiste (PS, ancien parti au pouvoir), l'ancien Premier ministre Moustapha Niasse de l'Alliance des forces de progrès (AFP) et Abdoulaye Bathily de la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti du travail (LD/MPT), tous candidats aux élections présidentielles. (Idrissa Seck s'est bien gardé de se mouiller. )
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire