26 janvier 2007

Atteinte à la partie cordiale, elle meurt d'un assassinat imprévu

Un petit chef d'oeuvre de journalisme. Xulibête avait bien raison en affirmant "Les journalistes, ils racontent surtout n'importe comment". Voici une femme qu'on poignarde de manière inattendue (même qu'elle ne s'y attendait pas) par un garçon de 16 ans (qui est un ado), dans l'après-midi (et en plein jour)... Cette pauvre dame a été atteinte dans la "partie cordiale" (ce doit être à côté des parties de jambes en l'air). C'est tout juste si le garçon n'a pas été léché par la foule. Mais mieux, il y avait des témoins "qui étaient sur les lieux". Ca c'est du vrai alors, comme dit Nath: "Faut avoir vu pour être sûr". C'est sûr, le journaliste était témoin de l'assassinat qu'il a vu avec ses propres yeux qui n'étaient pas fermés tellement sont discours semble véridique.
C. Padraulle


DRAME À THIÈS : Une commerçante poignardée à mort par un adolescent

Auteur: ABDOURAHMANE SARR GONZALES. Paru dans "Le Soleil"

La mort inattendue de la dame Rama Sall, poignardée mortellement par un adolescent de 16 ans, suscite actuellement de vives inquiétudes chez les populations qui reposent encore l’éternel problème de sécurité. Le drame, qui est survenu dans l’après-midi du mercredi passé au quartier Hersent de Thiès, a été commis en plein jour.

Une commerçante a été poignardée mortellement par un adolescent de seize ans, le mercredi après-midi, au quartier Hersent de Thiès. La victime aurait reçu plusieurs coups de couteau à la région thoracique et certainement à la partie cordiale.

L’auteur du forfait, le jeune Moussa Bâ, a été lynché par la foule et il se trouve actuellement à l’hôpital Amadou Sakhir Ndiéguène où il est sous surveillance médicale. Son état est jugé grave, puisqu’il a été sérieusement pris à partie par une foule surexcitée qui lui en voulait à mort. Heureusement que les hommes du commissaire Bodian en faction sur la Nationale III sont vite intervenus pour l’extirper de la furie de la foule et l’envoyer à l’hôpital régional de Thiès*.

Le jour du drame, les témoins, qui étaient sur les lieux, ont affirmé avoir vu le jeune Moussa Bâ faire des va-et-vient incessants devant la boutique de la commerçante. Il était 14 heures, selon toujours les témoins. Mais, nul n’avait à l’esprit qu’il mûrissait son sordide plan. Pendant ce temps, la dame vaquait à ses occupations, tout en se mettant au service de ses clients. Après avoir terminé de mettre de l’eau dans les sachets en plastique, elle se leva pour s’introduire dans sa boutique. A cette heure, les lieux étaient déserts. C’est à ce moment précis que le jeune Moussa Bâ la suivit pour s’enfermer avec elle dans la boutique. Quelque temps après, on entendit des cris et des appels qui alertèrent le voisinage.

Une fois que les secouristes firent irruption dans la boutique, c’était le désarroi et la panique. Le spectacle était épouvantable. Le corps sans vie de Rama Sall gisait dans une mare de sang. Pendant ce temps, Moussa Bâ était tout près d’elle, le regard hébété, les yeux hagards. Il semblait implorer le pardon à cette foule qui était déterminée à lui ôter la vie. Heureusement que les policiers du Ier Arrondissement sont venus à son secours*.

* Bis repetita

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