15 janvier 2007

Viols sur fillettes: les plaintes pleuvent à Bambey

Comme dit le journaliste, l'histoire se passe de commentaire. Je remarque cependant que dans cet article, le violeur a droit à l'anonymat, lui. Pourquoi ?

Vouzavédibizare


Ecole primaire de Léona à BAMBEY :
Un enseignant accusé d’avoir violé son élève de CE.2


Article Par Alioune Badara Fall, Paru le Lundi 15 Jan 2007 sur l'Observateur

Par ces temps qui courent, le viol est devenu monnaie courante. Et le secteur sacré de l’enseignement est malheureusement de plus en plus pris dans le tourbillon de cette perversion de nos moeurs . Mais l’affaire que nous vous contons se passe de commentaires. Elle à pour cadre l'école primaire du quartier Léona à Bambey. Sacrilège ! Un enseignant est accusé de viol sur une fillette en classe de CE2, de surcroit son élève. A.G fait partie de ces individus qui n’ont pas leur place dans l’enseignement. Profitant de la crédulité d’une gamine, il a assouvi ses désirs sur cette innocente.

A.G est d’ailleurs présenté comme un coutumier du fait. Selon nos informations, «il semblerait qu’il n’en est pas à son coup d’essai». Les faits qui défraient la chronique dans tout Bambey ont eu lieu vendredi dernier. L’élève et son maître habitent le même quartier. Et, après la sale besogne, l’élève ne s’en est pas tirée à bons comptes. D’après nos informations, «la victime serait très mal-en-point et, a été évacuée à l’hôpital de Diourbel». Les blouses blanches s’affairent alors autour d’elle.

Mais un viol pose toujours problème là où il est commis. Alors, traumatisés, tous les parents d’élèves ont été obligés d’emmener leurs filles au centre de santé pour des consultations médicales afin de vérifier si leurs fillettes qui sont dans cette même classe de M.G. n’ont pas été, elles aussi, victimes un jour, des sévices du maniaque. Aux dernières nouvelles, les plaintes pleuvent à la brigade locale de la gendarmerie. Nul doute que tant qu’il y aura des enseignants de la trempe de A.G les parents rechigneront à envoyer leurs filles à l’école au grand dam de la politique mise place pour scolarisation en masse des filles.
PS : Personne n'a pas vu Nath sur place, et donc, comme elle n'a rien vu, rien de cette histoire n'est sûr.