Grève générale contre la corruption et mal-gouvernance. La police tire sur les manifestants.
Ah! Je me suis trompée. Ce n'est pas au Sénégal.
Madame Soleil
Déferlement des jeunes des banlieues dans les rues de Conakry (Guinée): Les forces de l’ordre tirent sur les manifestants
Les coups de feu ont repris, hier, dans trois des cinq communes de Conakry, au neuvième jour de la grève générale illimitée déclenchée par les centrales syndicales composée de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée et l’Union syndicale des travailleurs de Guinée, (Cntg-Ustg).
Des centaines de jeunes de plusieurs quartiers de la haute banlieue de la capitale guinéenne, munis de pancartes hostiles au régime du président Lansana Conté, ont déferlé, hier, dans les rues de Conakry.
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La grève générale a débuté le 10 janvier dernier, à l’appel de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (Cntg) et de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée (Ustg), qui exigent notamment le retour en prison de l’homme d’affaires Mamadou Sylla et de l’ex-ministre des Sports, Fodé Soumah, deux proches de Lansana Conté emprisonnés pour détournement de deniers publics avant d’être libérés le 16 décembre dernier par le président guinéen en personne. Par ailleurs, les manifestants réclament la nomination, dans un bref délai, d’un Premier ministre de consensus, le respect du principe de séparation des pouvoirs et le retour en prison des amis du chef de l’Etat.
Dans un souci d’apaisement de la tension, le président Conté avait décidé, mardi dernier, de réduire le prix de l’essence, de mettre fin à l’exportation des productions agricoles et forestières et de faire domicilier en Guinée les avoirs des sociétés minières et des promoteurs économiques. Trouvant insuffisantes ces réponses à leurs revendications les grévistes ont, mercredi, demandé au président de l’Assemblée nationale (Parlement), Aboubacar Somparé, de faire constater la vacance du pouvoir par la Cour suprême.
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