127 milliards transférés clandestinement de la France vers le Fouta
Comment avec 49 fax (clandestins ??), des immigrés ont-ils pu transférer une telle somme, et seulement vers le Fouta ? Mystère. Il est vrai que cela représente par exemple 400.000 cfa par an pour 100.000 personnes. En tout cas, c'est un juste retour des choses, après que la France esclavagiste a exploité honteusement le Sénégal, les immigrés, et apporté des maladies. En plus, elle ne donne presque pas de subventions. Ou alors, elles sont clandestines: personne ne les a vues.
Alain Sudesonpleingré
France : Les immigrés du Fouta ont envoyé en trois ans 127 milliards de francs CFA
Les immigrants sénégalais en France, originaires de la Vallée du Fleuve, ont envoyé en trois ans, de l'argent à leurs familles restées au pays, à travers des « réseaux clandestins », pour un montant équivalent à 127 milliards de francs CFA, selon une étude sociologique
Alain Sudesonpleingré
France : Les immigrés du Fouta ont envoyé en trois ans 127 milliards de francs CFA
Les immigrants sénégalais en France, originaires de la Vallée du Fleuve, ont envoyé en trois ans, de l'argent à leurs familles restées au pays, à travers des « réseaux clandestins », pour un montant équivalent à 127 milliards de francs CFA, selon une étude sociologique
«Pendant trois ans, nous avons surveillé 49 fax clandestins et cela représente 127 milliards de francs Cfa d'envoi d'argent dans la seule Vallée du Fleuve Sénégal », a indiqué Mamadou Dème, sociologue sénégalais établi en France. « J'ai fait une étude sur l'épargne des migrants depuis bientôt trois ans. Nous avons surveillé non pas les structures officielles comme Western Union, mais ce qu'on appelle les fax clandestins », a-t-il affirmé à Paris au cours d'une conférence sur le thème « Les accords Wade - Sarkozy, enjeux et dangers pour l'immigration africaine », organisée par les jeunesses socialistes du Sénégal en France.
« Comment se fait-il que tout cet argent rentre dans la seule vallée du fleuve Sénégal, que l'argent de la coopération décentralisée y rentre aussi, que celui de la coopération d'Etat à Etat y rentre aussi, et que jusqu'à présent cette vallée soit si pauvre ? » s'est-il interrogé. Selon lui, il faut se poser des questions, précisant que les conclusions de cette étude qu'il a menée en collaboration avec le Réseau financier du co-développement feront l'objet d'une journée de réflexion en juin « pour les mettre à la disposition des gens ».
M. Dème, qui est sociologue, s'occupe aussi à Grigny (banlieue parisienne) de l'intégration des populations étrangères. Il a souligné l'importance des moyens mis en œuvre, les risques potentiels que prennent ces Sénégalais qui, face aux frais exorbitants liés à l'envoi d'argent, ont mis en place leurs propres réseaux. « Il n'y a pas une stratégie du gouvernement sénégalais pour mettre en place des mécanismes financiers susceptibles de prendre en compte à la fois ces expertises, ces éléments de connaissance, mais surtout ces réseaux de financements propres aux immigrés qui peuvent être des outils indicateurs d'une problématique de développement », a-t-il déploré.
PS: Pourvu que Le Pen ne tombe pas sur cette étude...
« Comment se fait-il que tout cet argent rentre dans la seule vallée du fleuve Sénégal, que l'argent de la coopération décentralisée y rentre aussi, que celui de la coopération d'Etat à Etat y rentre aussi, et que jusqu'à présent cette vallée soit si pauvre ? » s'est-il interrogé. Selon lui, il faut se poser des questions, précisant que les conclusions de cette étude qu'il a menée en collaboration avec le Réseau financier du co-développement feront l'objet d'une journée de réflexion en juin « pour les mettre à la disposition des gens ».
M. Dème, qui est sociologue, s'occupe aussi à Grigny (banlieue parisienne) de l'intégration des populations étrangères. Il a souligné l'importance des moyens mis en œuvre, les risques potentiels que prennent ces Sénégalais qui, face aux frais exorbitants liés à l'envoi d'argent, ont mis en place leurs propres réseaux. « Il n'y a pas une stratégie du gouvernement sénégalais pour mettre en place des mécanismes financiers susceptibles de prendre en compte à la fois ces expertises, ces éléments de connaissance, mais surtout ces réseaux de financements propres aux immigrés qui peuvent être des outils indicateurs d'une problématique de développement », a-t-il déploré.
PS: Pourvu que Le Pen ne tombe pas sur cette étude...
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