Wade se venge et déballe le linge sale des autres
Une petite conférence de presse de remise à l'heure des pendules donnée par le nouveau président. En résumé : "Moi, Wade, et mon fils Karim, nous sommes blancs comme neige. Mais les autres ils sont tout sales et tous vilains". Je retiens une chose essentielle : Idrissa Seck ne lui succèdera pas. Ah bon ? On n'est pas en démocratie avec le suffrage universel du peuple souverain. C'est donc lui qui continue de décider de tout, tout seul.
Otto Krazy
Après son plébiscite, le grand déballage
Après avoir pris de court bien des analystes qui ne le donnaient pas gagnant au premier tour avec son plébiscite consacré hier par la Commission nationale de recensement des votes, le président Abdoulaye Wade était très attendu sur sa première déclaration. Mais là également, il a dribblé tout son monde. Alors qu'on s'attendait à ce qu'il lance un appel à l'opposition pour l'instauration d'un dialogue constructif, à défaut de retrouvailles, pour ouvrir une nouvelle ère, il s'est laissé aller dans un grand déballage dirigé contre Idrissa Seck, Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Niasse et Amath Dansokho. Paradoxalement, trois des quatre personnalités ainsi ciblées par le président Wade sont arrivées respectivement deuxième, troisième et quatrième, à l'issue du scrutin de dimanche. Et la presse n'a pas été épargnée dans ce règlement de comptes.
.../... (Suivent de longs extraits de la conférence de presse)
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