21 mars 2007

Fraude électorale. Les dessous informatiques des cartes d'électeurs

Les résultats si surprenants du vote et l'assurance de Wade annonçant les résultats presque exacts 4 heures après la clôture du scrutin peut trouver une explication dans l'enquête ci-dessous. Une fraude informatique organisée par des sociétés spécialisées, connues pour ce faire et mises à l'index par le FMI et la Banque mondiale. Il faut savoir aussi que d'après le dernier décompte officiel, 386.000 personnes n'ont pu voter, faute de carte.



REVELATIONS - On connait les sociétés ayant opéré la fraude au scrutin du 25 février : Coup de pouce électronique à une victoire

L’option prise par l’Etat du Sénégal de casquer 22 milliards de francs Cfa pour la confection de cartes d’identités et de cartes d’électeurs numérisées, au moment où la Banque mondiale proposait un financement dans ce sens, avec comme proposition la société informatique de renommée Ati, avait fini de susciter, en son temps, la curiosité et l’étonnement de ces bailleurs de fonds. Mais aussi et surtout, l’obstination et les conditions d’attribution des contrats alloués par le ministère de l’Intérieur à la société britannique De Larue, chargée du volet d’établissement des cartes d’électeurs et cartes d’identités numérisées et celle américaine, Eastshore Technology chargée des travaux liés à la biométrie, avaient fini de faire hurler nombre de professionnels du secteur. Les raisons d’une telle option et le choix porté sur ces deux compagnies en plus des sociétés de droit sénégalais Synopsis et Sygma Technologie (de Thierno Ousmane Sy, fils de l’actuel garde des sceaux, ministre de la Justice) trouvent bien leur sens aujourd’hui, au vu des informations très compromettantes reçues sur ces derniers : «La compagnie britannique et celle américaine, principales adjudicataires du marché, se révèlent être des spécialistes reconnues en matière de fabrication de logiciels destinés à la fraude électorale à grande échelle. Ce sont ces mêmes compagnies, la première nommée précisément, qui est à l’origine de la fraude électorale qui a eu lieu aux Etats-Unis en l’an 2000, avant d’être épinglée», nous révèle Barthélemy Dias, secrétaire exécutif de Convergence socialiste qui a fait les investigations nécessaires, de concert avec des partenaires basés aux Usa (lire entretien).

Cette information est étayée par le fait que la Banque mondiale et le Fmi ont interdit la société londonienne toute opération dans le cadre d’élections, suite à ses agissements au Ghana et en Indonésie.

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