04 mars 2007

Talibés : encore de la pédophilie homosexuelle

On ne dénoncera jamais assez la mise à la rue d'enfants très jeunes pour mendier au bénéfice de marabouts plus ou moins scrupuleux et souvent riches. Souvenez vous que le khalife des mouride a prêté 14 milliards à Wade. Où sont le Coran et Allah là dedans ?



Mbour. Pédophilie sur des talibés : deux individus sous les verrous

La ville de Mbour est rythmée, ces derniers jours, de faits divers. Après le phénomène de l’émigration clandestine qui ressurgit, place aux agissements délictuels de deux pédophiles qui tenaient à satisfaire leur libido sur deux adolescents. Arrêtés et conduits à la police, ils seront mis à la disposition du parquet.

Par Assane DEME - Correspondant

On ne le dira jamais assez, la Petite Côte est devenue le lieu de prédilection des bandits et autres pédophiles. Mais les forces de l’ordre ne se lassent pas pour mettre fin aux actes délictuels. Les éléments du commissariat urbain de Mbour viennent de mettre la main sur deux gaillards pour actes de pédophile sur des enfants talibés.

Le premier cas a eu lieu mardi 27 février. Un nommé Ibrahima Faye, veilleur de nuit au quartier Grand-Mbour, a conduit et mis à la disposition de la police un individu du nom de Abdoulaye Seck, âgé de trente ans, se disant maçon domicilié à Ngaparou et qui était de passage dans la capitale de la Petite côte. Selon le gardien Faye, il a surpris le prévenu dans une maison en construction située près du Tribunal départemental de Mbour en train de satisfaire sa libido sur un talibé, A. D, âgé de dix ans et élève coranique au quartier Médine dans le daara du marabout Daouda Seck. D’après la victime, le mis en cause, Abdoulaye Seck, l’a trouvé à la gare routière de Mbour où il demandait l’aumône. C’est ainsi qu’il lui a proposé une somme de six cent francs (600 francs Cfa) pour coucher avec lui. «Il m’a demandé de le suivre dans une maison inachevée et, une fois à l’intérieur, il m’a demandé d’accepter d’entretenir des rapports sexuels avec lui», déclare la victime A. D. A peine a-t-il commencé son acte ignoble que le veilleur de nuit Faye le surprend. Sachant que les carottes étaient cuites pour lui, le pédophile le suppliera, mais le vigile refuse et décide de le conduire au commissariat de police. Devant les flics, le mis en cause regrette son acte. Au terme de sa garde-à-vue, il a été mis à la disposition du parquet.

Le lendemain, mercredi 28 février, c’est un chauffeur, Makhtar Thiaw, né en 1977 à Thiès et domicilié au quartier Diamaguène de Mbour, qui conduit un autre pédophile chez les limiers du commissariat urbain de la capitale de la Petite côte. Il s’agit de Ismaïla Guèye, âgé de 49 ans, sans profession et domicilié au quartier Santessou de Mbour. Dans les explications du chauffeur, il ressort que le prévenu entretenait des rapports sexuels avec deux garçons, B. C et M. D, âgés respectivement de dix et onze ans et habitant ledit quartier. Ces mômes fréquentaient la maison de leur sauveur, qui avait reçu des informations, selon lesquelles, le mis en cause entretenait des actes de pédophilie sur eux. Makhtar Thiaw, le chauffeur l’avait filé et surpris dans une maison abandonnée, en train de satisfaire ses désir sexuels sur B. C. C’est ainsi qu’il est conduit, dare-dare, au commissariat de police, lui évitant ainsi d’être lynché par la foule surexcitée, prête à lui faire sa fête.

Face à l’enquêteur, Ismaïla Guèye nie les faits qui lui sont reprochés, mais les déclarations de sa victime B. C ne militent pas en sa faveur puis que le petit garçon expliquera les faits aux hommes du commissaire Seydou Bocar Yague.

Né le 25 octobre 1996 à Mbour et élève coranique, B. C raconte que les faits qui sont reprochés à Ismaïla Thiaw sont, tout à fait, justes. «Il nous a toujours entraîné dans des chambres pour entretenir avec nous des rapports sexuels», accuse-t-il. Ismaïla Guèye a, lui aussi, été mis à la disposition de la justice pour les délits de pédophilie.

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