A propos du livre "Le Sénégal entre deux naufrages: le Joola et l'Alternance"
Tttt ttt... Si maintenant la justice française se met du côté de ceux qui mentent et qui insultent, il n'y a plus de justice !
Commentaire: Baranne, le meilleur cirage de pompes
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M. Wane, l'auteur du livre, gagne le procès intenté contre lui à Paris par le ministre de la Justice
L’ouvrage, Le Sénégal entre deux naufrages ? Le Joola et l’Alternance, un féroce pamphlet sur le régime de l’alternance, sur Wade et ses accointances avec le monde interlope des «politico-barbouzards», paru en 2003, avait valu à son auteur, Almamy Mamadou Wane, une plainte devant le Tribunal de Paris. Cette plainte avait été déposée par l’actuel ministre de la Justice, garde des Sceaux, Cheikh Tidiane Sy, pour propos diffamatoire.
Après deux ans de procédures, la Chambre d’appel de Paris vient de débouter le plaignant. Ainsi Almamy M Wane fait «couler» le ministre qui se voit infligé dans ce «naufrage judiciaire» une amende d’environ 2 millions de francs Cfa. La scène judiciaire sur les bords de la Seine où le Tribunal de Paris avait à connaître de la plainte de Cheikh Tidiane Sy, actuel ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, a baissé les rideaux, à moins d’un appel, sur un verdict qui déboute le ministre face à Almamy Mamadou Wane, auteur du livre, Le Sénégal entre deux naufrages ? Le Joola et l’Alternance. Me André Lecomte, son avocat, que nous avons joint au téléphone, hier, livre des explications plus précises sur le verdict qui a débouté Cheikh Tidiane Sy. «Le Tribunal de Paris a considéré que le texte à propos duquel se plaignait M Cheikh Tidiane Sy n’était absolument pas diffamatoire, parce que M Wane n’a jamais prétendu que, au moment où il rapportait les faits dont il s’agit, le passage d’une opposition complète à une opposition constructive, M Cheikh Tidiane Sy avait été l’intermédiaire financier», explique Me Lecomte. L’avocat ajoute que «M Cheikh Tidiane Sy a fait semblant de croire qu’on mettait en cause sa responsabilité alors qu’il était président (Conseil d’administration : Ndlr) de la Bicis». Or, «il l’a été dix ans plus tard». En tout état de cause, «le tribunal a relevé que tout cela n’était pas exact et aucun propos n’est considéré comme diffamatoire quand il s’agit d’un rappel d’un fait historique précis sur lequel il n’y avait absolument pas d’atteinte à l’intention de qui ce soit». Et le Tribunal de Paris ne s’est pas arrêté à ce jugement. En effet, «pour bien marquer le coup, relève Me Lecomte, le tribunal l’a condamné à 3000 Euros». De procédure en procédure, l’affaire a pris deux ans. Pour l’avocat de Almamy Mamadou Wane, «cette décision est parfaitement conforme à la jurisprudence de la Chambre d’appel de Paris». Elle est d’autant plus logique que «la Chambre d’appel de Paris cherche toujours à savoir si les propos sont diffamatoires, les remplace dans leur contexte, essaie de comprendre de quelle période il s’agissait, ce que voulait dire l’auteur et ne permet pas à la personne qui poursuit de déformer les propos». C’est là, pour lui, «un principe absolu». Or, «Cheikh Tidiane Sy a déformé les propos, les a transformés pour en faire ce qui ne sied pas», plaide l’avocat de la défense. Interrogé sur la plainte du Président Wade contre Almamy Wane dont avait fait état, à l’époque, une dépêche de la Pana, Me André Lecomte «imagine que M Cheikh Tidiane Sy allait au charbon pour M Wade. Heureusement pour lui ; sinon, il aurait subi le même sort». Il faut rappeler que dans son livre, le passage incriminé par l’actuel ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, se trouve au chapitre 6 intitulé Wade le françafricain. Almamy Mamadou Wane, écrivait alors que «les animateurs de la Françafrique (…) ont proposé leurs services financiers à Cheikh Tidiane Sy (Enea), devenu président d’une banque de la place (Bicis), avant d’accéder à la dignité de ministre d’Etat. Cheikh Tidiane était drivé par l’équipe Foccart, qui à l’époque couvait aussi le conseiller financier de Wade, Samuel Sarr. L’argent de Mobutu a permis de financer la volte-face de l’opposant Wade. Il ne s’agissait pas de l’aider, mais plutôt de le neutraliser au pro-fit de Diouf».
S. DIOP -
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