Deux Sénégalais escroquent une Française
Mme Laparra a donné ses millions comme ça, par amitié, sans contrepartie à ces deux honnêtes Sénégalais. L'un est entrepreneur et on ne lui a rien donné à entreprendre, et l'autre est "chercheur en anthropologie" : un savant quoi. Finalement, c'est bien fait pour elle. Fallait pas venir au Sénégal avec de l'argent. Comme dit fort justement saneex- xulibet- chris : "Le Sénégal, aimez-le ou quittez-le".
Commentaire : décapex
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ABUS DE CONFIANCE
Une Française accuse deux Sénégalais de l’avoir grugée
Article Par Maria Dominica Thiam (stagiaire), Paru le Jeudi 7 Déc 2006
À peine sortie d’une histoire d’arnaque, là voilà embarquée dans une autre. Mme Laparra, une ressortissante française, voulant mettre à exécution son projet qui consiste à ouvrir une société de décoration, s’en ouvre à Latir Thioye et Pierre H. Bâ. Latir Thioye, est un jeune entrepreneur âgé de 33 ans qui, selon les dires de la dame Laparra, devait se charger de lui faire une étude de projet. Pour cela, elle lui remettra, en plusieurs tranches, la somme de 1.400.000 Fcfa. Ce qui sera contesté par l’entrepreneur. Cependant, ce dernier affirme avoir reçu 950.000F de la victime, mais qu’il n’a jamais été question, d’une quelconque création de société. Il insiste sur le fait que cet argent était une dette qu’il avait contractée auprès de Mme Laparra. En effet, dit-il, se trouvant dans des difficultés financières, il aurait fait appel à la dame qui, selon lui, était une très bonne amie. Néanmoins, il se résoudra à rembourser intégralement la somme qui lui était réclamée. Quant à Pierre Bâ, chercheur en anthropologie, la somme de 2.425.000F lui aurait été remise, d’après la victime, pour s’occuper de tous les documents ayant trait à la création de sa société et également pour lui trouver une carte de résident. Ce que niera en bloc le mis en cause. Toutefois, il servira la même version que l’autre, à savoir qu’il avait tissé une relation amicale avec la plaignante. Ainsi, elle lui aurait fait un prêt de 845.000F pour qu’il puisse faire face à certains de ses problèmes. Après cela, il aurait effectivement reçu 400 euros de Mme Laparra, depuis la France par Western Union. Seulement lui, il considérait cela comme un don de sa part, étant donné qu’ils étaient amis et qu’il ne lui aurait rien demandé. Toutefois, il se dit disposé à rembourser la somme.
Mme Laparra a quand même confirmé sa version des faits et exige le remboursement total de son dû. Le procureur, convaincu de la culpabilité des deux prévenus, a requis trois mois ferme pour chacun d’eux. La défense a plaidé la relaxe pure et simple. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré jusqu’au 11 décembre prochain. Les deux prévenus qui ne sont pas en détention sont retournés chez eux en attendant que le tribunal statue sur leur sort.