22 décembre 2006

Pédophilies sur des talibés de 4 et 5 ans dans un daara

Ces enfants veulent nuire aux saintes institutions religieuses que sont les daaras. On sait tous que ces écoles islamiques sont exemplaires. Ce que les soit-disant victimes reprochent à leur grand frère talibé ne peux tout simplement pas se produire, car l'homosexualité est interdite au Sénégal. En lisant cet article, on s'aperçoit que l'inculpé aurait profité de ces enfants pendant des mois, et la défense a dit: "Il est difficile de cibler une seule personne comme étant le responsable de ce délit". Il y en aurait d'autres ?! Allons donc... Tout ça, c'est une fable. N'est-ce pas surf ?

Commentaire: Eparcyl, activateur de faux sceptiques
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PEDOPHILIE SUR DE JEUNES TALIBES : Condamné à un an ferme, l’accusé tombe en syncope

Un fait rarissime à la juridiction régionale de Thiès vient de se dérouler. Un détenu, qui perd connaissance à l’énoncé du verdict rendu par un président du tribunal. En effet, un jeune talibé du nom de E. D. a rendu la vie dure aux agents pénitentiaires. Lesquels ont finalement fait appel aux soldats du feu qui se sont transportés sur les lieux pour ranimer le jeune prévenu, procéder aux premiers soins du traumatisme crânien qu’il a eu à la suite de sa chute. Seulement, il était difficile pour les sapeurs de calmer ce dernier, qui s’agitait comme un forcené. Finalement, il a été maîtrisé et mis à bord d’une ambulance, direction, le Centre hospitalier Amadou Sakhir Ndiéguène en compagnie d’une autre femme, qui s’agitait fortement avant de perdre également connaissance.

E. D. comparaissait pour le délit de relations contre-nature exercées sur des jeunes talibés dont l’âge varie entre quatre et cinq ans, tous deux des frères. Depuis quelques années, ils sont pensionnaires d’un célèbre « daara » de Pire pour apprendre le Saint Coran et recevoir une bonne éducation religieuse. Les mois passés, ils ont commencé à vivre un calvaire, mais ils ont toujours souffert leur douleur en silence face aux agissements bestiaux d’un autre pensionnaire du même établissement, qui a eu à avoir à plusieurs reprises des relations homosexuelles avec les deux frères.

C’est précisément dans le courant de la mi-novembre, qu’ils ont pris la décision d’en parler aux responsables du « daara ». Qui ont préféré attendant le moment propice pour s’en ouvrir à E. D. Ce fut fait quelques jours plus tard et le mis en cause reconnaît les faits qui lui sont reprochés. Envoyés auprès du médecin-chef de district, ce dernier fait état des dommages subis au niveau de la région de l’anus. E. D. est conduit à la Gendarmerie de Tivaouane. Là également, il passe à table et dit être sous le coup d’un esprit malveillant qui lui fait commettre cet acte doublement répréhensible de pédophilie et d’homosexualité.

Il a été déféré au Parquet du tribunal départemental et remis entre les mains du procureur de la République où il réitère les mêmes propos qu’il avait tenus lors de l’enquête préliminaire. Contre toute attente, il s’est rétracté lors de sa comparution et n’a rien voulu comprendre devant la présidente Hélène Sarr et même en présence du ministère public, qui qualifie les faits d’extrêmement graves et demande l’application de l’article 319 pour ce genre de délits. Il requiert 5 ans ferme contre le talibé.

Pour Me Alioune Sène, il est difficile d’asseoir la culpabilité du prévenu qui ne jouit véritablement pas de toutes ses facultés mentales. Selon lui, dans un « daara » qui reçoit plus de 200 talibés, il est difficile de cibler une seule personne comme étant le responsable de ce délit. La présidente Hélène Sarr se concerte avec les assesseurs et fait tomber la sentence : 1 an ferme.

Auteur: ABDOURAHMANE SARR GONZALES