Notre pays est en danger
Dans cette longue interview, ce monsieur ose critiquer la politique d'intégrité et d'équité du gouvernement Wade. Il devrait être en geôle comme Bara Tall. Ou bien le journaliste a tout inventé.
O. de Javel.
Extrait de l'article ci-dessous
A. D. NDIAYE, CANDIDAT A LA PRESIDENTIELLE 2007 :
«Au Sénégal, on peut détourner sans conséquence»
Après une absence remarquée de la scène politique, Alassane Dialy Ndiaye revient au-devant de l’actualité politique à la faveur de la proximité de l’élection présidentielle du 25 février 2007. Candidat presque déclaré à la succession d’Abdoulaye Wade, l’ancien ministre socialiste se veut un homme de ruptures et de renouveau pour un pays qu’il juge en danger et qu’il veut remettre à niveau, en partant désormais des qualités des Sénégalais, non de leurs défauts.
(...) Au Sénégal, on est arrivé à un stade où le mensonge n’est plus sanctionné, où des gens peuvent se permettre de détourner l’argent qui nous appartient à tous sans conséquence aucune ! Je veux parler de l’argent des impôts. J’ai même entendu un jour quelqu’un me dire : moi, je ne paye pas d’impôt parce que je suis pauvre. Je lui dis non ! Tu te trompes. Tout le monde paye les impôts. Il y a impôts directs et impôts indirects. Chaque fois que tu achètes une bouteille de boisson ou d’eau minérale, tu payes la Tva. Alors, même les gens les plus misérables payent les impôts. Mais des politiciens peuvent se permettre de faire ce qu’ils veulent de cet argent qui est nôtre et être considérés comme des héros par une partie de la population. Attention ! Nous sommes en danger. Le pays est en danger ! Quand également n’importe qui vient jusque dans votre maison, vous emmène je ne sais plus où pour vous faire subir des traitements dégradants, je dis que nous sommes en danger. (...)