30 décembre 2006

2 poids, 2 mesures pour la corruption de la justice

Les faits sont établis par les conclusions de l’Inspection générale de l’administration de la justice sénégalaise (Igaj). Ils mettent en cause principalement l’Avocate générale près la Cour de Cassation. En résumé, les corrupteurs donnent de l'argent et ils vont en prison. Quand aux magistrats corrompus, ils gardent l'argent et restent en liberté.
A mon avis, il faudrait une "Ré-inspection sur-générale
de l’Inspection générale de l’administration de la justice sénégalaise (RSIgaj) pour revérifier les faits.

Bébé Cadum


MAGISTRATURE
15 millions de francs Cfa sous les toges : la justice touche le fonds… de la corruption !

L’histoire retiendra que c’est en 2006 que la corruption au sein de la magistrature, toujours rouspétée, a été découverte. La somme de 15 millions de francs Cfa a été cachée sous les robes rouges et noires des magistrats pour influer sur un verdict. Alors que les civils corrupteurs croupissent en prison, les magistrats corrompus ont été épargnés de sanctions pénales. Paradoxe d’un dossier.

Dans un pays où presque tous les secteurs voient rouge, celui de la magistrature s’est tristement illustré en 2006. Elle a, en effet, connu une noire page de son histoire, pour avoir été secouée par une histoire de corruption. Une histoire d’argent d’un montant de quinze millions de francs Cfa injectés pour soudoyer des magistrats intervenant dans un dossier pendant devant une chambre correctionnelle du Tribunal régional hors classe de Dakar.

Le pot aux roses a été découvert après que les radios privées ont passé, en boucle, la conversation de la transaction au sommet de la justice sénégalaise. La Justice de la honte. Les faits établis par les conclusions de l’Inspection générale de l’administration de la justice (Igaj) mettent en cause l’Avocate générale près la Cour de Cassation, Aminata Mbaye, chargée de distribuer le pactole de la corruption à ses collègues Cheikh Bamba Niang, Théophile Turpin et les greffiers Yabal Dieng et Mamadou Diop. A ces derniers de faire en sorte que le délibéré du Tribunal tourne en faveur de Momar War Seck qui a escroqué le nommé Mohamed Guèye de la somme de 100 millions de francs Cfa. En face de ce lot de corrompus issu de la famille judiciaire, se dressent les civils corrupteurs dont le «cerveau» serait Djiby Ndiaye, ex-gérant du groupe de presse Futurs médias, Momar War Seck et Rawane Fall le porteur de valise.

Seulement, dans cette histoire puante, la Justice n’a pas su laver à grande eau l’impureté qui a fini de la maculer. Et, les justiciables ne se remettent pas encore de ce grave incident… d’audience en pleine marche de la Justice. Au même moment, les toges rouges et noires ont du mal à se remettre de ce fort et surprenant vent d’été qui a exhibé le mal enfoui sous les robes. C’est que la grande dame, qui a le droit d’agir sur la marche du temps des citoyens, avait mal. Mal de voir ce qu’elle a de plus vil, se mettre à nu. Et, l’affaire dite de la corruption dans la magistrature de dérouler singulièrement son tapis hideux, qui laisse s’étaler des incompréhensions, des surprises, des déceptions etc… Déception en ce sens que, malgré les déclarations d’intention à l’image de Me Wade, qui avait juré de sa volonté «d’aller jusqu’au bout dans cette affaire», les sanctions appropriées n’ont jamais été prononcées contre les hommes de la Justice.

DEUX POIDS, DEUX MESURES

En effet, une véritable mascarade coercitive et un traitement discriminatoire ont enveloppé ce dossier. Pendant que les personnes civiles, présumées corruptrices, sont placées sous mandat de dépôt à la suite d’une audition par la Division des investigations criminelles (Dic), seules des sanctions disciplinaires sont prononcées contre les magistrats. Ce traitement de faveur est d’autant plus inquiétant qu’il promeut la loi du deux poids deux mesures, dans cette affaire. Car, les textes de loi, qui définissent les sanctions pénales applicables à ce genre de forfaiture, mettent les corrupteurs et les corrompus sur le même pied. Et au lieu d’appliquer la loi dans toute sa rigueur, ne serait-ce que pour donner un signal fort aux autres magistrats tentés par des pratiques corruptrices, les pouvoirs publics ont mis la pédale douce.

Cette attitude jugée scandaleuse s’apparente à une caution à de tels actes. En ce sens que les fautifs ne sont passibles d’aucune peine. En lieu et place d’une radiation, comme le recommande le Code pénal, la pièce maîtresse du schéma de la corruption dans la magistrature, Mme Mbaye, a été envoyée à la retraite anticipée. Ce qui lui permet de garder tous ses avantages liés à sa désormais ex-fonction d’Avocate générale près la Cour de Cassation. Pendant ce temps, les juges Turpin et Niang sont mutés dans d’autres juridictions avec une interdiction d’exercer les fonctions de chef de juridiction pour une durée de cinq ans. Autre scandale dans ce scandale de la corruption, c’est la suite qui sera donnée aux millions de francs Cfa laissés entre les mains de Aminata Mbaye. Mieux, tout au long de la procédure d’enquête, la restitution de l’argent n’a été évoquée alors que la magistrate se la coulerait douce au Canada.

Pour ce qui est des auxiliaires de justice concernés par ce scandale, si le greffier Mamadou Diop a quitté sa cellule de Reubeuss, pour avoir bénéficié de la liberté provisoire, son collègue Yabal Dieng a pris la fuite sans que des recherches soient entreprises pour suivre sa trace. D’ailleurs, les incohérences notées dans la gestion de ce dossier se poursuivent avec la récente mise en liberté provisoire, par la Chambre d’accusation, de Rawane Fall, la semaine dernière. En attendant que le dossier révèle d’autres secrets, d’autres… scandales.

Auteurs : Ndiaga NDIAYE et Mamadou Diallo

Wade aura 112 ans...

Bonne année M. le Président et surtout bonne santé !
Paul Ndong, maire de Fadiouth est un homme enthousiaste et fervent supporter de Wade, bien qu'il soit dans l'opposition socialiste. Donner trente ans de plus à Wade ? la population saura bien patienter. Selon ses voeux, Wade aura 112 ans.

Mathusalem


JOAL-FADIOUTH

Le maire socialiste Paul Ndong aux populations : «Pour régler nos problèmes, donnons à Wade 20 ou 30 ans encore»

Le maire socialiste de Joal-Fadiouth, Paul Ndong, non moins frère du ministre libéral Joseph Ndong va-t-il rejoindre les prairies bleues, avant les prochaines élections ? Rien n’est sûr. Son speech prononcé devant le chef de l’Etat, lors de l’inauguration du pont de Joal-Fadiouth, a laissé des populations et pas mal d’observateurs locaux dubitatifs. L’échange de bons procédés entre les deux hommes incite à la prudence quant au futur comportement politique du maire socialiste.

(...)

«Autant de grands peuples nourrissent de grands destins, autant les grands hommes portent sur leurs frêles épaules ces grands destins. Le Sénégal demeure un grand peuple et vous êtes un grand homme», martèle-t-il. Il estime que les problèmes des Sénégalais ne peuvent pas se régler en sept mois. «Le Président est là pour tout le Sénégal. Si nous voulons qu’il règle les problèmes, il faut lui donner le temps encore pour 20 ou 30 ans», suggère Paul Ndong qui est, pourtant, annoncé comme tête de liste départementale de la coalition «Jam ji».



Allez ouste ! En prison les traîtres bavards !

Je ne comprends plus rien. Bara Tall a été mis en prison parce qu'il refusait de parler d'Idrissa Seck, et maintenant, le président annonce à propos du ministre en disgrâce Modou Diagne Fada qu'il va l'envoyer en prison s’il ne se tait pas. Il reconnait aussi que son ministre dissident était incompétent et a fait perdre des milliards au Sénégal. Et pourquoi donc le journaliste n'annonce-t-il pas que les rats quittent le navire qui coule tant qu'il y est ? Ils ne savent plus quoi inventer. Faut le mettre en prison lui aussi !

Bécassine


APRÈS IDRISSA SECK: Me Wade veut "tuer" un autre de ses "fils"

Le président de la République, Me abdoulaye Wade est très remonté contre l’ex-ministre de l’environnement, Modou Diagne Fada. Son exclusion du Pds prononcé hier par le comité directeur de ce parti ne le suffit pas. Il veut qu’il aille en prison pour payer sa "traîtrise" comme il l’a clairement déclaré lors de la même réunion qui a eu lieu hier, à la salle des Banquets.

"Tous ceux qui étaient dans le parti et qui se sont présentés sur d’autres listes sont des traitres. Il faut les considérer désormais comme des adversaires", c’est en ces termes que le président de la République s’est adressé hier aux responsables de son parti qui siègeaient au comité directeur. Ainsi, Modou Diagne Fada a été exclu officiellement. D’autres après Modou Diagne Fada vont suivre. Il s’agit d’Aly Kébé, un compagnon de la première heure du chef de l’Etat qui figure sur la liste Waar Wi déposée par Modou Diagne Fada pour les élections législatives. Homme fort à Kébémer, il n’a jamais digéré les derniers renouvellements de Macky Sall. Sur la liste rouge, il y a aussi Madiop Bitèye et Omar Guèye de Sangalkam qui est avec Idrissa Seck sont également dans le collimateur des caciques du Pds. Un communiqué devrait d’ailleurs tomber allant dans ce sens.

Mais de tous ces personnalités politiques, c’est le cas Modou Diagne Fada préoccupe le plus le président de la République qui a évoqué son cas lors du comité directeur en des mots très durs. "Je lui ai donné des postes de responsabilité alors qu’il était jeune et inexpérimenté. Il a signé de mauvais contrats qui nous a créés des milliards de perte que je suis toujours en train de payer. Il a fait beaucoup de mauvaises choses lorsqu’il était ministre. Dites-lui que s’il ne se tait pas, je vais l’envoyer en prison", a tonné le président Wade.

Se taire, Modou Diagne Fada ne compte pas le faire. A quelques heures seulement de la réunion du Comité directeur, il accordait une interview à Walf Fm. Où il a d’ailleurs expliqué que c’est parce qu’il a été acculé (comme un chat entre quatre murs qu’on veut tuer à coups de gourdin). Toujours sur les ondes de Walf Fm, Modou Diagne Fada n’a pas voulu anticiper sur la mesure d’exclusion le concernant. Il s’est contenté de dire qu’il ne se prononcera que lorsqu’elle sera effective. Ce qui est maintenant le cas.

29 décembre 2006

Pont de Fadiouth: faire du neuf avec du vieux

Après une succession de pose de premières pierres, voici maintenant du réchauffé. Le pont de Fadiouth, terminé depuis un an, est inauguré par M. Wade. On raconte que ce pont a été financé par des organismes étrangers ? A ceci, le maire de Fadiouth réponds avec bons sens :
«C’est l’alternance qui l’a construit, parce que c’est elle qui l’inaugure». Non mais !

Ajax





MBOUR - Inauguration du pont de Fadiouth :
Le chef de l’Etat, hôte de la ville de Senghor


Me Wade sera l’hôte des populations de Joal-Fadiouth, aujourd’hui. Cette visite, qui entre dans le cadre des séries d’inaugurations entamées depuis quelque temps par le Président de la République, est considérée par bon nombre d’observateurs comme celle de tous les dangers. Le temps de cette visite, les libéraux ont décidé de taire leurs divergences, mais cela ne sera que d’une courte durée.

Le chef de l’Etat sera, aujourd’hui, à Joal-Fadiouth pour procéder à l’inauguration d’un pont. Déjà, les observateurs de la scène politique locale pensent que la venue de Wade dans la Petite-Côte est inopportune. En effet, elle s’effectue, selon eux, dans un moment où la frustration a atteint son paroxysme, d’abord chez les libéraux dont la plupart sont mécontents de la direction de leur parti dirigé par le Président lui-même, et ensuite des populations du département de Mbour qui estiment que leur hôte n’a rien fait pour leur localité.
(...)
Sur la polémique autour de la construction de ce nouveau pont, pour lequel certains disent qu’il a été financé par la Banque Mondiale et que c’est l’alternance qui veut s’en approprier, le maire Paul Ndong répond en ces termes : «C’est l’alternance qui l’a construit, parce que c’est elle qui l’inaugure», lance M. Ndong.

Par Assane DEME - Correspondant

Un garçon castré par son frère

Fait divers sans importance.


VÉLINGARA Surpris en plein ébat avec la femme
de son grand-frère,
un garçon est castré

Paru le Vendredi 29 Déc 2006
Les faits se sont déroulés à Teyel, localité située à 5 Km de Vélingara, dans la nuit du 26 au 27 décembre 2006. Baïlo Baldé a été pris en pleins ébats avec Tidiane Yatou Diao, la femme de son grand frère, Abdoulaye Baldé. En guise de représailles, il a tout simplement été castré. (...)(pour lire la suite, cliquez sur le titre au-dessus)

Escroquerie au mariage

Et moi qui pensait que ce genre d'aventure n'arrivait qu'aux vieux toubabs, riches, vicieux, pervers et profitards. Je crois que le journaliste a du se tromper de nom. L'escroqué ne s'appelle probablement pas "Sow" mais "Sot", nom français bien connu.
(Au fait: selon la loi, il n'y a escroquerie que parce que la mariée a refusé de faire ngolo ngolo. Les questions d'argent ? Quelles
questions d'argent.)

Tati Danielle


Elle empoche la dot du mari, et refuse de consommer l'union

A force de jouer avec les principes et les sentiments de ses prétendants, une fille a fini par se mordre les doigts. Elle a été placée sous instruction judiciaire pour avoir refusé de consommer son mariage, alors qu'elle a empoché l'argent de l'amant.

Saly Seck est une belle nymphe de dix-neuf ans. Allumeuse à souhait, elle attire régulièrement dans ses filets beaucoup d'hommes qui tombent sous son charme, pour les dépouiller de leurs biens en leur promettant de convoler en justes noces. Si la plupart des hommes, victimes des agissements de Saly, se sont vite abstenus, peut-être par pudeur, de ne pas saisir la police de Guédiawaye, tel n'a pas été le cas du nommé Mamadou Sow qui s'est présenté devant les limiers pour réclamer la somme de deux cent cinquante mille francs, qu'il a déjà versée à sa guinguette.

La rencontre entre Mamadou et Saly remonte au mois de juillet 2006 passé, dans une cérémonie où la fille, rayonnante de beauté, avait éclipsé toute les autres filles de son âge. Fasciné par la beauté de la jeune fille, M. Sow remue ciel et terre pour être présenté à celle qui lui a tapé dans l'oeil. Ce qui est fait, par l'entremise d'un de ses amis.

C'est ainsi que démarre une relation au point que Mo comme, l'appellent ses intimes, décide de convoler en justes noces avec Saly. Il en fait part à la jeune fille qui répond favorablement, en y associant sa mère. Mo commence alors à effectuer des dépenses colossales, destinées à couvrir les frais de la célébration du mariage. La jeune fille, en complicité avec sa mère, accepte sans sourciller, tout ce que lui donne son chaud soupirant. Tous les prétextes ont été servis au prétendant pour réclamer des sous.

Même la mosquée du quartier n'a pas été épargnée. 15.000 francs ont été affectés à la mosquée et distribués entre les « mouxadam ». A l'arrivée, en sus de la dot de 200.000 francs Cfa, le prétendant débourse à plusieurs reprises d'autres espèces sonnantes et trébuchantes avant que la cérémonie religieuse ne soit finalement célébrée à la mosquée de Daroukhane. Mais, Mamadou Sow a failli tomber des nues lorsqu'il se vit opposer un niet catégorique par sa « dulcinée », a la fin de cette cérémonie. Cette dernière lui fait comprendre qu'elle ne l'aime pas ; et par conséquent, elle ne consommera pas le mariage. N'abdiquant pas, Mamadou Sow revient à la charge quelques minutes après.

Mais rien n'y fit, la fille reste sur ses positions, et refuse de consommer le mariage. « Elle ne cesse de me repousser à chaque fois que je viens », se désole Mo dans ses déclarations. Déboussolé, et ne sachant plus à quel saint se vouer, l'homme se rapproche alors du beau-père de Saly, pour solliciter son aide. « Il m'a répondu qu'il avait fait son devoir en me donnant comme promis, la main de sa fille mais qu'il ne peut pas l'obliger à me suivre », raconte le malheureux prétendant lors de son audition. Pour y avoir plus clair, Mamadou fait ses propres investigations, et découvre ainsi qu'il n'est pas tout à fait le seul homme à avoir été victime du manège de Saly.

C'est ainsi qu'il décide de saisir la police de Guédiawaye ; ce, d'autant plus que selon Mamadou, la mère de la jeune fille lui a clairement fait comprendre que le mariage ne sera jamais consommé, et que son argent ne lui sera pas remboursé. De ce fait, toutes ses démarches seront vaines. Les limiers de la police de Guédiawaye ont procédé à l'audition du plaignant, qui se dit victime d'une « escroquerie au mariage ». Un dossier que les policiers n'ont pas encore fini de vider.

Sada MBODJ @ L'OFFICE

Brassards rouges : Wade est inquiet

Avec leurs manifestations à la con, les protestataires font peur aux gouvernants. S'ils ne repasse pas, que va devenir le pays ? Ils ont tout à perdre! (Heu... Je parle bien des protestataires).

Mme Soleil
Extrait d'article ci-dessous

Thiès, Louga et Kaolack font trembler Wade -

Pour éviter la déroute de sa coalition,
le Président va battre campagne pour les législatives.

Au lendemain des investitures des différents partis ou coalitions de partis, l’heure est encore à l’évaluation des chances chez les principaux états-majors politiques. Au Pds, on est préoccupé par les risques d’un revers presque inéluctable au niveau des régions de Thiès, Louga et Kaolack. Selon des sources proches de la Présidence de la République, Me Wade lui-même aurait fait part de ses inquiétudes sur ces « régions à hauts risques» pour lui et pour ses partisans. (...)

28 décembre 2006

La presse ment-elle par omission ?

On vous l'avait dit : les journalistes sont mis en cause dans cet article de l'un des leurs.
C'est le chat qui se mord la queue ou la charité qui se moque de l'hôpital ?


PRESSE SENEGALAISE LES JOURNALISTES SONT ILS TROP NULS, MANIPULÉS OU MANIPULATEURS ?

Paru le Samedi 16 Déc 2006

L’actualité aujourd’hui qui tourne autour d’une négociation entre la présidence de la République et IDRISSA SECK pour sa libération a renforcé ma conviction au sujet de nos journalistes qui ne semblent être intéressés que par la crudité de l’information comme disait l’autre. Ainsi, si leurs analyses ne sont pas orientées, le lecteur sent toujours une prise de position tendancieuse qui occulte toujours les vrais problèmes. De ce fait, le lecteur se demande si les journalistes maîtrisent réellement leur profession, suivent-ils aveuglément les faiseurs d’actualité ou travaillent-ils pour des personnes invisibles ? La couverture de la visite de chantier des vallées fossiles organisée par le Parlement durant le règne socialiste décrivait un projet exceptionnel et porteur pour le SENEGAL alors que les ingénieurs et les techniciens savaient tous que ce projet était voué à l’échec car on voulait faire écouler de l’eau en contre-pente. Ainsi par la mauvaise fois d’un directeur qui voulait faire passer son projet pilote, la complicité de la présidence et une mauvaise analyse des journalistes le SENEGAL a perdu des MILLIARDS.

Idem pour le canal du CAYOR dont les études ont coûté plusieurs milliards. Juste après les législatives, IDRISSA SECK avait promis la réalisation de 5.000 bassins de rétention à raison de 500.000 francs par bassin Après décompte, les sous-préfets qui avaient reçu ces sommes n’ont jamais inauguré le plus petit bassin car le plus petit technicien savait qu’une telle somme ne pouvait rien faire. Aucun journaliste n’a cherché à savoir. Les résultats sur les programmes mais et manioc même boule de gomme. Dans les émissions avec les hommes politiques les journalistes sont toujours cloués au pilori par leur méconnaissance du pays et de ce qui s’y passe. - Au cours d’une émission EUTOUBE SUD, Maodo Faye et Khadim Samb ont été battus par un Oumar Khassimou Dia tatillon alors que ses arguments ne tenaient pas sur les cases des tout-petits , les réalisations du gouvernement de l’alternance et l’augmentation du Budget. En effet, ces journalistes ne savent pas que la première génération des cases des tout petits n’est toujours pas achevée après cinq années et que les entrepreneurs courent toujours derrière leur argent. Qu’ils aillent vérifier dans les régions de KOLDA et Ziguinchor. Seules les cases situées dans les grandes agglomérations et les axes routiers visibles sont terminées. Au passage, il faut rappeler que personne n’a dénoncé le scandale au niveau de l’exécution des cases. SALIF BA en réponse à la question d’un député sur les toitures des cases qui s’écroulaient a dit qu’à un moment, on s’est rendu compte que l’ossature du bâtiment ne pouvait pas supporter la toiture qui était trop lourde. Donc toutes les toitures déjà posées devraient être déposées. Et pourtant, on a payé un bureau d’architecture pour faire le dimensionnement et malgré son incompétence, il a continué le projet sans aucun dommage. Sur les réalisations on est d’accord que quelque chose est fait mais est-ce que on a ciblé les secteurs stratégiques et prioritaires.

La presse n’était pas complice du sacrifice des passagers du bateau le JOOLA car elle a toujours murmuré qu’il n’y avait qu’un seul moteur fonctionnel à bord et nous qui écoutions la presse, on a évité de l’emprunter à cause de cette mise en garde. Par contre, à quoi bon avoir une mobilité à l’intérieur de DAKAR si en cas de catastrophe, personne ne pourra sortir car il n’existe qu’une seule porte ? Vous me parlerez de l’autoroute à péage ? Les spécialistes ont dit que l’emprunter coûtera plus de 150.000 francs par mois à l’automobiliste. Alors, n’était-il pas plus judicieux de construire, quoi qu’ils puissent coûter, deux corniches qui contournent la ville pour rejoindre la route des Niayes et la route de Kaolack après Diam niadio ? De ce fait, s’il y a une alerte au TSUNAMI ou si les MAMELLES de Ouakam qui sont le site d’un volcan éteint commencent à se réveiller, ce qui est possible, on pourra, au moins, évacuer une partie de la population. Dans le même ordre, le traumatisme et l’argent dépensé pour les secours et les indemnités lors du JOOLA devaient amener les autorités à délocaliser les usines explosives hors de Dakar :SONACOS, HYDROCARBURES etc…

Un grand aéroport à quoi bon ? Il suffit d’une seule catastrophe ou un nouveau 11 Septembre et que les Américains le classent dans les catégories moins sures pour que la faillite s’installe. On parle de fracture numérique, je parle de combler d’abord la FRACTURE ALIMENTAIRE ET SANITAIRE. On parle de hausse du budget à hauteur de 2500 milliards. Mais n’oublions pas qu’un budget est une prévision qui peut ne pas être atteinte et est-ce que réellement ce montant est dépensé ? Dans tous les cas, l’Etat doit beaucoup d’argent aux entreprises. A DEUX ANS D’ÉXÉCUTION, L’ETAT N’A PAS VERSÉ SA CONTREPARTIE SUR LES TRAVAUX DE RECONSTRUCTION DE LA CASAMANCE. Les Chinois ont été payés lorsqu’ils ont voulu barrer les routes de Kolda. On doit de l’argent à JLF sur les chantiers de Thiès etc. En résumé, CE RÉGIME N’INVESTIT QUE DANS LES ZONES D’EMBOUTEILLAGE POUR RENDRE VISIBLES LES CHANTIERS QUI ONT FINI DE REGLER LES SOUCIS D’ARGENT DES GOUVERNANTS PAR LES MODES OPAQUES D’ATTRIBUTION DES MARCHES. Entre les maîtres d’ouvrages et les entreprises, c’est comme entre le chauffeur et le policier, LES 10%, C’EST OBLIGATOIRE.

S’agissant de l’affaire dite de IDRISSA SECK, je crois que chaque rédaction dans la presse a son camp avec une société civile partisane. Voici une personne dont l’emprisonnement injustifié a fait le tour du monde avec l’implication et la complicité des quatre pouvoirs que sont le gouvernement, l’assemblée nationale, la justice et la presse. Nos mémoires se rappellent des Gros Titre de Walfadjiri avec le coût considéré exorbitant de l’abatage des arbres sans au préalable interroger les spécialistes dans ce domaine. De l’autre coté, le QUOTIDIEN réplique sur la compétence des experts tandis que le POPULAIRE prend la défense de BARA TALL pendant que l’OBS titre sur l’imminence de son arrestation. Si vraiment il n y a pas de parti pris je me demande quels sont les critères de traitement de l’information. Un GRAND journaliste d’investigation vient de sortir un livre très documenté avec une révélation beaucoup plus grave comme les SIX MILLIARDS prélevés des fonds TAIWANAIS dont la restitution a avorté privant le trésor public d’une manne financière capable de terminer les HOPITAUX de FATICK et ZIGUINCHOR ainsi que 30 KM de route avec enrobé dense… .

Sur les tractations de REBEUSS et d’éventuels fonds détenus par Monsieur SECK, soyons sérieux messieurs les journalistes et de la société civile . Une personne sous haute surveillance qui ne recevait que sous escorte comment peut-elle initier des pourparlers sans au préalable être contacté par son geôlier ? ICI, le coupable s’est auto désigné, c’est l’Etat qui est louche mais pas Monsieur SECK. Monsieur SECK vole l’argent du trésor et pour être libre, il propose à WADE de financer ses campagnes électorales et PAFF, on efface tout. TOUT CROYANT EN SON AME ET CONSCIENCE SAIT QUE SI MONSIEUR WADE AVAIT QUELQUE CHOSE DE SOLIDE A REPROCHER A MANSIEUR SECK TOUT LE SENEGAL LE SAURAIT ET IL SERAIT DEJA A KEDOUGOU . Tout ce micmac ne peut être dû qu’aux fins suivantes : Acculer Monsieur SECK pour qu’il fasse ou dise un acte tant soit peu répréhensible pour pouvoir l’emprisonner de nouveau ou l’Etat est entrain de préparer l’opinion pour pouvoir se justifier sur d’éventuelles révélations en les atténuant ou tout simplement emprisonner IDRISSA sans raison car ayant l’accord tacite de la société civile et des journalises manipulés ou complices… . Ce qui est probable, IDY a bloqué de fortes sommes d’argent que le Président et son entourage voulaient dilapider …car il sait que s’il laissait faire, ils allaient se le partager. Maintenant messieurs les journalistes soyez plus objectifs pour l’intérêt du PAYS. Maître Wade n’a pas peur pour lui mais il a peur pour ses enfants…

JE CONSEILLE AUX JOURNALISTES DE LIRE LE DERNIER LIVRE DE LATIF POUR MIEUX COMPRENDRE AFIN QUE LE PEUPLE ECHAPPE AU SYNDROME DE STOCKHOLM . EN EFFET LATIF AVAIT BIEN RAISON DE PARLER D’ALTERNANCE PIEGEE. Après bouclage de cet appel je ne vais pas terminer sans faire un commentaire sur DINE et DIAMANO d’il ya quelques semaines qui a renforcé ma conviction sur le parti pris de WALFADJIRI . Aujourd’hui SIDY LAMINE qui, sûrement, travaille pour WADE a essaye de manipuler les auditeurs avec des invités plus ou moins complices et triés suivant leurs positions connues d’avance dans certaines affaires... S’il n’y a pas d’éthique et de déontologie au niveau des journalistes c’est tout le tissu social qui se désintégrera.

26 décembre 2006

Le scandale des milliards taïwanais (suite)

L'argent n'a pas d'odeur, mais il change facilement de couleur. Dans cette histoire de blanchiment, l'argent jaune devient noir. Certains font grise mine et d'autres sont vert de rage, mais qui sera marron dans l'histoire?
En tout cas, depuis, le Sénégal a rompu ses relations diplomatiques avec Taïwan pour se tourner vers la Chine populaire. Petite info en passant: le Sénégal doit beaucoup d'argent à M. Godard (les ICS). Mais tout ça, c'est surement des blagues. Comme dit Henri Lautruche : " je refuse de qualifier, en bien ou en mal, des actes ou des faits qui me sont étrangers et auxquels je ne connais rien".

Signé: Omo (lave plus blanc)
Lire l'extrait ci-dessous



Les 7,5 milliards n’avaient transité dans le compte d’Emmanuel Aïm que pour mieux atterrir dans celui de... Jérôme Godard !


mardi 26 décembre 2006, par Nettali / 1110 Visiteurs

Suite à l’effet provoqué par nos révélations de la semaine dernière relatives au scandale des milliards de Taïwan, nous nous voyons contraint de revenir sur cette affaire pour apporter des précisions. Comme nous l’avions écrit, le président de la République , Me Abdoulaye Wade, a dépêché en Chine son conseiller spécial, M. Pierre Aïm, auprès d son homologue chinois, M. Chen Shui-Bian, pour négocier un financement de 15 millions de dollars devant servir à la réalisation de divers projets de développement dans notre pays. Source : Le Témoin

(...)
Lorsque, interrogé par la commission d’instruction de la Haute Cour de Justice sur ses malversations supposées dans l’affaire des chantiers de Thiès, l’ancien Premier ministre, M. Idrissa Seck, avait fait allusion aux milliards de Taïwan, et que les dirigeants de Taïwan eux-mêmes avaient menacé de tout déballer suite à la rupture des relations diplomatiques, ce fut la panique en haut lieu.

Le président de la République annonça en Conseil des ministres qu’il faisait don au Sénégal d’une somme de 14 millions de dollars qu’ «un ami lui avait offert». Pourquoi 14 millions alors que les Taïwanais avaient offert 15 millions de dollars ? Eh bien, la somme avait été amputée du milliard de la commission de M. Aïm, pardi ! Il se dit en fait que M. Aïm devait percevoir deux millions de dollars, un million de dollars payé par les Taïwanais et un autre remis par la partie sénégalaise. Finalement, il n’a rien reçu de cette dernière. D’où sa brouille avec le Président qu’il a rencontré récemment au cours d’une entrevue orageuse. On en est là. Jusqu’à présent, il n’y a nulle trace au Sénégal des 15 millions de dollars placés dans le compte bancaire de Fitem Entreprises à Chypre.

Il avait bien été dit une fois, et la presse de la mouvance présidentielle l’avait écrit, que M. Macky Sall s’était rendu à Paris pour ramener six milliards de francs que Idrissa Seck « le voleur » avait accepté de restituer. Il s’agissait en fait de l’argent de Taïwan que Macky était allé essayer de récupérer. D’après nos sources, il aurait fait chou blanc vu que Jérôme Godard, qui est le co-signataire du compte, a refusé de signer pour la libération des fonds. On en est là... Une seule certitude : les 7,5 milliards de Taïwan n’ont pas encore été rapatriés au Sénégal. Mais rassurez-vous : ils ne seront jamais perdus pour tout le monde.

Mamadou Oumar NDIAYE

Le ministre a pété les plombs (suite)

(Lire l'article publié précédemment : Brassards...)


Le parti Afp va porter plainte contre Farba Senghor

Les militants de la « Coalition alternative 2007 » ont subi les foudres du ministre Farba Senghor, qui ne tolérait pas le déploiement de brassards rouges sur le passage du Président Wade à Kaolack. Le ministre a investi, à la tête de nervis armés, les locaux de l’Afp qui va d’ailleurs porter plainte auprès du procureur de la République aujourd’hui.

Source : Le Populaire

Brassards de la protestation: Wade hué voit rouge

On ne comprend pas ! Wade et ses ministres viennent en meeting saluer leurs admirateurs, et là ils trouvent une foule porteuse de chiffons rouges, devenus symbole de protestation, à Kaoloak comme à Louga*. Ici, le ministre Farba Senghor a pété les plombs et menacé les protestataires de son revolver en les insultant. Comme ils ne voulaient pas enlever ces brassards, on a envoyé le Groupement mobile d’intervention (Gmi) pour enlever de force ces symboles de révolte, avec quelques dégâts...

Quel manque de respect! On est en démocratie ou bien ? Il faut respecter les gouvernants qui font tout ce qu'ils peuvent pour leurs électeurs. S'ils n'ont pas réussi à tenir toutes leurs promesses, c'est pas de leur faute, mais la faute à pas de chance. (Ou bien les journaliste a raconté "n'importe comment" comme dit l'autre...)

* http://www.lobservateur.sn/articles/showit.php?id=10720&cat=actualite

Signé Destop
Lire un extrait de l'article ci-dessous


Visite du Président à Kaolack : Submergé par le rouge, Wade agite le drapeau blanc

Envoyé spécial - A Kaolack le cadre du 5e congrès national de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (Ujlt), le président Wade a dû faire encore avec des huées. Les populations de la localité ont remis sur la table les vieilles promesses non tenues par le chef de l’Etat et ont protesté malgré les assauts belliqueux du ministre Farba Senghor et ses nervis libéraux qui se sont attaqués à une foule de manifestants et pris en otage la ville.

L’insulte à la bouche, le ministre Farba Senghor sort son revolver qu’il braque sur une foule noyée dans la ferveur protestataire. Face à lui, des hommes et femmes, toutes tranches d’âge confondues, restent inébranlables. En réponse à cet acte belliqueux, les voix manifestantes s’élèvent crescendo et gagnent un ciel orageux. Au travers de leur gorge, restent encore les promesses non tenues du transfert du pont de Kaolack à Kahone, celui de l’aménagement de lacs artificiels et des bassins de rétention, mais aussi et surtout le retard observé par les populations dans le démarrage de la campagne agricole. Bandeaux noués au bras ou vigoureusement serrés au front, ils attendent l’arrivée annoncée du Président Wade, hôte de la 5e Conférence nationale de l’Ujtl. Pour autant, leur vis-à-vis ne démord pas. En effet, comme s’estimant défié, le ministre de l’Agriculture et des biocarburants se retourne et s’adresse à un contingent de nervis qui cernent l’avenue Valdiodio Ndiaye de Kaolack et quadrillent la devanture de la Permanence de l’Alliance des forces pour le progrès (Afp), point stratégique de l’itinéraire du cortège présidentiel.

Invectives aux lèvres toujours, Farba Senghor pousse plus loin sa logique belliqueuse. A l’attention de son «armée» de jeunes tous flanqués de tee-shirts, couleur ébène, il lance : «P… de m…, enlevez-moi tous ces chiffons et tout de suite !». Et tels des fauves déchaînés, les nervis se jettent sur leurs proies. Un élément du Groupement mobile d’intervention (Gmi), conscient de la cruauté de l’acte, se lance dans une tentative de défense de citoyens exposés à l’assaut d’agresseurs légitimés par l’autorité étatique. L’élément de police, dans son initiative, réussit à maîtriser l’un des nombreux assaillants, mais sans plus, devant l’élan vindicatif du ministre commanditaire qui lui ordonne de libérer son protégé.

La résistance des manifestants n’étant pas de taille, les hommes en noir prennent l’ascendant par la force de leurs muscles. A coups de poings et de pieds, ils cognent, malmènent et laminent d’impuissants citoyens contraints à se réfugier derrière les murs de la Permanence de l’Afp. Mamadou Gaye, le plénipotentiaire du Parti de l’indépendance et du travail (Pit) à la Coalition 2007, venu aux nouvelles, ne cache pas son indignation face à une telle barbarie humaine : «Nous avons une déception par rapport à ce qui se passe au siège de l’Afp à Kaolack. Le ministre Farba Senghor et ses jeunes de l’Ujtl ont brutalisé d’honnêtes citoyens et enlevé tous les brassards rouges que ces derniers avaient sur eux en guise de protestation. Ce sont des populations qui manifestent spontanément, sans attendre de mot d’ordre de qui que ce soit», sort-il, le souffle entrecoupé.

Au bout de leurs actes criminels, comme elle était venue, la bande armée, au signal de son chef, regagne les sièges des voitures de marque 4x4. Debout à l’avant du premier véhicule de la file indienne, le ministre de l’Agriculture, requinqué par le sentiment d’une mission accomplie, lève la main au ciel en guise de victoire, et s’ébranle vers le quartier de Ndorong où, par la même entreprise, ses hommes étoufferont les velléités protestataires de rapatriés d’Espagne qui, à l’avance, avaient commis l’imprudence de promettre l’enfer à l’hôte de la ville.

(...) (dans la suite de l'article, Wade demande des brassards blancs pour le soutenir)

23 décembre 2006

Lettre de voeux au Père Noël sénégalais

Cette journaliste devrait être arrêtée pour atteinte au moral de la population sénégalaise et incitation à la révolte. Sur un ton qu'elle veut humoristique, elle trace un bilan désastreux de l'année 2006 et écrit même : les Sénégalais "doivent prendre la parole car quand l’injustice règne, garder le silence est un délit." Elle peut toujours rêver. Ses vœux resteront pieux.

Signé Cotol
Lire ci-dessous des extraits de la lettre parue sur Sud Quotidien

Cher Père Noël…

Voici venir Noël et son cortège de vœux et de cadeaux en tous genres. Je t’adresse cette année une lettre bien particulière car, malgré les doutes que j’ai pu avoir sur ton existence par le passé, je sens revenir en moi avec une force jusqu’alors inconnue, la foi que je croyais enfouie depuis que je me suis rendue compte que beaucoup de Sénégalais ne poursuivent plus de chimères et ne chevauchent plus de songes. Ils sont devenus très peu loquaces, mais ne pensent pas moins que quelques fois, ils doivent prendre la parole car quand l’injustice règne, garder le silence est un délit. Nous voulons être réconfortés, un tant soit peu.

Nous avons traversé l’année 2006, extra-ordinaire, dans une ambiance quelques fois surréaliste, avec des équipes gouvernementales sans grande inspiration, et des animateurs à bout de souffle en bout de course… (...)
C’est ce qu’est devenue la République depuis bientôt sept ans : une maison folle. (...)
Il y a urgence. Inégalités sociales, désordre moral, tentations liberticides n’ont jamais été aussi forts. Ni justice, ni dignité. Une dignité à l’heure où leur honneur, qui doit être leur dernière richesse, est sali et bafoué.

Et non Père Noël, tu ne te trompes ni d’époque, ni de pays. On est bien au Sénégal, en 2006... Alors je te préviens, « Petit Papa Noël, quand tu descendras du ciel » :

- munis toi de bougies, parce que tu auras de grandes chances de nous trouver dans le noir;
- quand tu traverseras Dakar, ne t’étonne pas. Avant, on avait une ville, maintenant c’est un souk. Ne t’attarde pas plus longtemps, tu risques d’être agressé par des bandes de voyous;
- dans tes discussions, ne dis pas que tu connais quelqu’un qui construit des pirogues. Tu seras assailli par des quartiers entiers qui rêvent d’aller vivre ailleurs, en traversant la mer;
- heureusement que tu es tiré par un traîneau, sans quoi, tu risques de ne pouvoir te procurer du carburant. Mais attention aux clandestins, qui pourraient t’emprunter ton traîneau, puisque même le train d’atterrissage des avions ne les dissuade pas quand ils veulent prendre le large;
- si on ne te sert pas de chocolat chaud, ne le prends pas mal, il y a pénurie de gaz et de charbon de bois;
- aux enfants que tu rencontreras, ne leur demande pas s’ils ont bien travaillé à l’école. Leurs maîtres déroulent leur dixième plan d’action depuis l’année scolaire passée, et Maître a opposé un niet catégorique à leurs revendications;
- si tu as la chance de regarder la télévision parce que c’est le quart d’heure d’électricité, je t’en prie, envoie à la direction générale, une once d’imagination pour stimuler leur créativité. Le feuilleton « Wade and the Family Show » a tellement été rediffusé, qu’il est devenu exsangue
- ne tombe pas de nues, quand dans leurs discours tu entendras parler de parité et de «question genre». Après de mâles convictions («Elle ne lorgne pas mon fauteuil»), les gens qui nous gouvernent sont devenus brusquement moins misogynes;
- si tu cherches les enfants de ceux qui avaient perdu leurs maisons l’hivernage dernier, va tout droit. Exactement aux mêmes endroits. Ils n’ont pas bougé des camps de sinistrés. Quoi ? On t’avait dit que c’était provisoire, en te présentant le plan Jaxaay ? Oui mais c’est ce qu’ils leur ont fait croire, donc, ils vivent dans l’éternelle permanence du provisoire;
- ne pose pas de question sur le fichier électoral. Il est en train de se promener, dans une clé Usb, entre la Cena et le ministère de l’Intérieur;
- tu ne rencontreras pas le train des Industries chimiques du Sénégal, elles ne produisent presque plus rien;
- en allant à Rufisque, tu n’apercevras pas la torche de la Sar, elle n’a plus rien à raffiner ;
- quand tu seras dans les campagnes, les paysans se présenteront à toi, la mine déconfite et te montreront les bons impayés qui leur sont restés sur les bras depuis trois ans.

Très cher Père Noël, nous te conjurons d’éloigner de nous, tous ces gros nuages qui s’amoncellent au-dessus de nos têtes et qui noircissent au fur et à mesure que nous approchons du 25 février 2007. (...)

Voilà ! J’espère ne pas avoir été trop longue. Je ne voudrais pas t’importuner davantage. Je sais que tu es très sollicité en ce moment. Je te souhaite donc bon courage pour tes livraisons de la nuit du 24 au 25, ainsi qu’une bonne année de repos. Travailler un jour par an ! Quel pied !

Henriette Niang Kandé

Notre pays est en danger

Dans cette longue interview, ce monsieur ose critiquer la politique d'intégrité et d'équité du gouvernement Wade. Il devrait être en geôle comme Bara Tall. Ou bien le journaliste a tout inventé.
O. de Javel.
Extrait de l'article ci-dessous


A. D. NDIAYE, CANDIDAT A LA PRESIDENTIELLE 2007 :
«Au Sénégal, on peut détourner sans conséquence»

Après une absence remarquée de la scène politique, Alassane Dialy Ndiaye revient au-devant de l’actualité politique à la faveur de la proximité de l’élection présidentielle du 25 février 2007. Candidat presque déclaré à la succession d’Abdoulaye Wade, l’ancien ministre socialiste se veut un homme de ruptures et de renouveau pour un pays qu’il juge en danger et qu’il veut remettre à niveau, en partant désormais des qualités des Sénégalais, non de leurs défauts.

(...) Au Sénégal, on est arrivé à un stade où le mensonge n’est plus sanctionné, où des gens peuvent se permettre de détourner l’argent qui nous appartient à tous sans conséquence aucune ! Je veux parler de l’argent des impôts. J’ai même entendu un jour quelqu’un me dire : moi, je ne paye pas d’impôt parce que je suis pauvre. Je lui dis non ! Tu te trompes. Tout le monde paye les impôts. Il y a impôts directs et impôts indirects. Chaque fois que tu achètes une bouteille de boisson ou d’eau minérale, tu payes la Tva. Alors, même les gens les plus misérables payent les impôts. Mais des politiciens peuvent se permettre de faire ce qu’ils veulent de cet argent qui est nôtre et être considérés comme des héros par une partie de la population. Attention ! Nous sommes en danger. Le pays est en danger ! Quand également n’importe qui vient jusque dans votre maison, vous emmène je ne sais plus où pour vous faire subir des traitements dégradants, je dis que nous sommes en danger. (...)

22 décembre 2006

Pédophilies sur des talibés de 4 et 5 ans dans un daara

Ces enfants veulent nuire aux saintes institutions religieuses que sont les daaras. On sait tous que ces écoles islamiques sont exemplaires. Ce que les soit-disant victimes reprochent à leur grand frère talibé ne peux tout simplement pas se produire, car l'homosexualité est interdite au Sénégal. En lisant cet article, on s'aperçoit que l'inculpé aurait profité de ces enfants pendant des mois, et la défense a dit: "Il est difficile de cibler une seule personne comme étant le responsable de ce délit". Il y en aurait d'autres ?! Allons donc... Tout ça, c'est une fable. N'est-ce pas surf ?

Commentaire: Eparcyl, activateur de faux sceptiques
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PEDOPHILIE SUR DE JEUNES TALIBES : Condamné à un an ferme, l’accusé tombe en syncope

Un fait rarissime à la juridiction régionale de Thiès vient de se dérouler. Un détenu, qui perd connaissance à l’énoncé du verdict rendu par un président du tribunal. En effet, un jeune talibé du nom de E. D. a rendu la vie dure aux agents pénitentiaires. Lesquels ont finalement fait appel aux soldats du feu qui se sont transportés sur les lieux pour ranimer le jeune prévenu, procéder aux premiers soins du traumatisme crânien qu’il a eu à la suite de sa chute. Seulement, il était difficile pour les sapeurs de calmer ce dernier, qui s’agitait comme un forcené. Finalement, il a été maîtrisé et mis à bord d’une ambulance, direction, le Centre hospitalier Amadou Sakhir Ndiéguène en compagnie d’une autre femme, qui s’agitait fortement avant de perdre également connaissance.

E. D. comparaissait pour le délit de relations contre-nature exercées sur des jeunes talibés dont l’âge varie entre quatre et cinq ans, tous deux des frères. Depuis quelques années, ils sont pensionnaires d’un célèbre « daara » de Pire pour apprendre le Saint Coran et recevoir une bonne éducation religieuse. Les mois passés, ils ont commencé à vivre un calvaire, mais ils ont toujours souffert leur douleur en silence face aux agissements bestiaux d’un autre pensionnaire du même établissement, qui a eu à avoir à plusieurs reprises des relations homosexuelles avec les deux frères.

C’est précisément dans le courant de la mi-novembre, qu’ils ont pris la décision d’en parler aux responsables du « daara ». Qui ont préféré attendant le moment propice pour s’en ouvrir à E. D. Ce fut fait quelques jours plus tard et le mis en cause reconnaît les faits qui lui sont reprochés. Envoyés auprès du médecin-chef de district, ce dernier fait état des dommages subis au niveau de la région de l’anus. E. D. est conduit à la Gendarmerie de Tivaouane. Là également, il passe à table et dit être sous le coup d’un esprit malveillant qui lui fait commettre cet acte doublement répréhensible de pédophilie et d’homosexualité.

Il a été déféré au Parquet du tribunal départemental et remis entre les mains du procureur de la République où il réitère les mêmes propos qu’il avait tenus lors de l’enquête préliminaire. Contre toute attente, il s’est rétracté lors de sa comparution et n’a rien voulu comprendre devant la présidente Hélène Sarr et même en présence du ministère public, qui qualifie les faits d’extrêmement graves et demande l’application de l’article 319 pour ce genre de délits. Il requiert 5 ans ferme contre le talibé.

Pour Me Alioune Sène, il est difficile d’asseoir la culpabilité du prévenu qui ne jouit véritablement pas de toutes ses facultés mentales. Selon lui, dans un « daara » qui reçoit plus de 200 talibés, il est difficile de cibler une seule personne comme étant le responsable de ce délit. La présidente Hélène Sarr se concerte avec les assesseurs et fait tomber la sentence : 1 an ferme.

Auteur: ABDOURAHMANE SARR GONZALES

Coupable d'attouchements sur sa fille: 5 ans fermes

Mon Dieu ! Voici l'exemple type d'article avilissant. Il suffit de la déclaration d'une fillette pour qu'un brave père de famille écope de 5 ans de prison ferme. Pourtant, comme dit Nath: "rien n'est sûr si on ne l'a pas vu soi-même". D'ailleurs, même la grand mère ne l'a pas crue et le viol "sans blessure somatique" a été requalifié en "attouchements" par le tribunal. C'est bien une preuve ça. Cinq ans c'est cher payé. De toute manière, la pédophilie, tout le monde sait que ça n'existe que chez les toubabs (comme dit Surf).

Commentaire Ajax
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DÉCLARÉ COUPABLE D’ATTOUCHEMENTS SEXUELS SUR SA FILLE DE 11 ANS L’ancien militaire écope de 5 ans de prison ferme

Article Par LAITY MBASSOR NDOUR, Paru le Vendredi 22 Déc 2006

Sapenda Seck, 36 ans et ancien militaire de l’armée sénégalaise, était à la barre du tribunal correctionnel de Kaolack ce mercredi 20 décembre 2006, pour les délits d’attentat à la pudeur sur sa propre fille M. S., âgée de 11 ans. Déclaré coupable des faits qui lui sont reprochés, Sapenda Seck est condamné à une peine de 5 ans de prison ferme.

C’est une horrible histoire d’inceste et de pédophilie que nous avions relaté dans nos colonnes il y a quelques jours. Les faits se sont déroulés au village de Kavil, dans la Communauté rurale de Latmingué (département de Kaolack), le 22 novembre dernier. Sapenda Seck, un démissionnaire de l’Armée sénégalaise, avait été accusé d’avoir violé sa propre fille M.S, âgée seulement de 11 ans. Il sera arrêté par les gendarmes de la brigade de Kaolack au moment où il détenait par devers lui 300 grammes de chanvre indien.Il a ensuite été placé sous mandat de dépôt. Sapenda Seck, divorcé avec ses deux épouses, avait récupéré la fillette pour vivre avec elle sous le même toit. Devant la barre du tribunal régional de Kaolack le mercredi 13 décembre 2006, la victime M.S, en larmes, persiste dans ses déclarations et soutient avoir prévenu sa grand-mère des agissements de son père. Mais ses déclarations n’ont jamais été prises au sérieux. Interrogé, le prévenu nie catégoriquement les faits de pédophilie, mais reconnaît la détention de chanvre indien. Et parle d’une cabale montée contre sa personne. « Je consolais ma fille qui pleurait parce que je lui parlais de sa mère que je voulais inviter à rejoindre le domicile conjugal», a-t-il soutenu. Ses déclarations ne convaincront pas le juge du tribunal qui a fortement tancé le mis en cause en lui demandant de se remarier et d’arrêter de se droguer. Dans son réquisitoire, le procureur, se fondant sur le certificat médical joint au dossier d’enquête préliminaire, demande la disqualification des faits de viol en attentat à la pudeur sans violence. En effet, l’examen établi par un médecin légiste réquisitionné par la gendarmerie, a soutenu que la victime M.S a subi des attouchements sexuels de la part de son père, mais sans pénétration. Aucune blessure somatique n’a été constatée. Il a ainsi requis une peine de 5 ans de prison ferme contre Sapenda Seck. Un réquisitoire qui a été finalement suivi par le juge qui, après avoir disqualifié les faits de viol reprochés à l’ancien militaire, l’a déclaré coupable d’attentat à la pudeur sans violence sur une mineure de moins de 13 ans et de détention de chanvre indien en vue d’un trafic. Il a par la suite condamné Sapenda Seck à une peine de 5 ans de prison ferme. Il devra verser la somme de cinq-cent mille (500 000) francs en guise de dommages et intérêts.

21 décembre 2006

Deux Sénégalais escroquent une Française

Mme Laparra a donné ses millions comme ça, par amitié, sans contrepartie à ces deux honnêtes Sénégalais. L'un est entrepreneur et on ne lui a rien donné à entreprendre, et l'autre est "chercheur en anthropologie" : un savant quoi. Finalement, c'est bien fait pour elle. Fallait pas venir au Sénégal avec de l'argent. Comme dit fort justement saneex- xulibet- chris : "Le Sénégal, aimez-le ou quittez-le".

Commentaire : décapex
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ABUS DE CONFIANCE
Une Française accuse deux Sénégalais de l’avoir grugé
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Article Par Maria Dominica Thiam (stagiaire), Paru le Jeudi 7 Déc 2006

Latir Thioye et Pierre Hadmet Bâ ont comparu dans la matinée d’hier devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, pour abus de confiance. La victime, une jeune dame répondant au nom de Virginie Laparra, réclamait les sommes de 2.825.000f et 1.400.000f.


À peine sortie d’une histoire d’arnaque, là voilà embarquée dans une autre. Mme Laparra, une ressortissante française, voulant mettre à exécution son projet qui consiste à ouvrir une société de décoration, s’en ouvre à Latir Thioye et Pierre H. Bâ. Latir Thioye, est un jeune entrepreneur âgé de 33 ans qui, selon les dires de la dame Laparra, devait se charger de lui faire une étude de projet. Pour cela, elle lui remettra, en plusieurs tranches, la somme de 1.400.000 Fcfa. Ce qui sera contesté par l’entrepreneur. Cependant, ce dernier affirme avoir reçu 950.000F de la victime, mais qu’il n’a jamais été question, d’une quelconque création de société. Il insiste sur le fait que cet argent était une dette qu’il avait contractée auprès de Mme Laparra. En effet, dit-il, se trouvant dans des difficultés financières, il aurait fait appel à la dame qui, selon lui, était une très bonne amie. Néanmoins, il se résoudra à rembourser intégralement la somme qui lui était réclamée. Quant à Pierre Bâ, chercheur en anthropologie, la somme de 2.425.000F lui aurait été remise, d’après la victime, pour s’occuper de tous les documents ayant trait à la création de sa société et également pour lui trouver une carte de résident. Ce que niera en bloc le mis en cause. Toutefois, il servira la même version que l’autre, à savoir qu’il avait tissé une relation amicale avec la plaignante. Ainsi, elle lui aurait fait un prêt de 845.000F pour qu’il puisse faire face à certains de ses problèmes. Après cela, il aurait effectivement reçu 400 euros de Mme Laparra, depuis la France par Western Union. Seulement lui, il considérait cela comme un don de sa part, étant donné qu’ils étaient amis et qu’il ne lui aurait rien demandé. Toutefois, il se dit disposé à rembourser la somme.

Mme Laparra a quand même confirmé sa version des faits et exige le remboursement total de son dû. Le procureur, convaincu de la culpabilité des deux prévenus, a requis trois mois ferme pour chacun d’eux. La défense a plaidé la relaxe pure et simple. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré jusqu’au 11 décembre prochain. Les deux prévenus qui ne sont pas en détention sont retournés chez eux en attendant que le tribunal statue sur leur sort.

Trois pêcheurs de St Louis dépouillent les clandestins d'une pirogue en péril

Voici un acte odieux, indigne de la téranga et de l'entraide traditionnelle du pays. Donc cet article est bidon. Comme dit Nath nathh, "Tant qu'on a pas vu soi-même, on n'est pas sûr".

Commentaire par Grésil (désinfectant puissant)
Lire l'article ci-dessous


VENUS AIDER DES CLANDESTINS EN PÉRIL, ILS LES DEPOUILLENT
Trois pêcheurs de Guêt Ndar sont placés sous mandat de dépôt pour vol et non-assistance à personnes en danger
Article Par El Hadji TALL, Paru le Mercredi 20 Déc 2006

Des éléments nouveaux viennent de surgir dans l'affaire de la pirogue qui a fait naufrage au large de Saint-Louis. Les nommés Babacar Gaye, Assane Lô et Alé Dièye, tous des pêcheurs habitant le quartier de Guet-Ndar, ont été placés sous mandat de dépôt hier en début d'après-midi. Accusés d'avoir dépouillé de leurs biens les candidats à l'émigration lorsqu'ils les ont croisés en haute mer. Ils sont aussi poursuivis pour vol en réunion et non-assistance à personnes en danger.

L'affaire des candidats à l'émigration qui tentaient de rallier l'Espagne à bord d'une pirogue de fortune et qui a entraîné une centaine de morts et 25 rescapés, continue de défrayer la chronique à Saint-Louis. Et depuis hier, l'affaire vient d'avoir une autre tournure ; avec l'arrestation de trois pêcheurs de Guet-Ndar : Babacar Gaye, Assane Lô et Alé Dieng, qui auraient croisé la pirogue avant le naufrage en haute mer. Ces derniers ont été placés sous mandat de dépôt depuis hier vers les coups de 13 heures. D'après certaines indiscrétions, les mis en cause auraient fait main basse sur l'argent des candidats à l'émigration et sur leurs matériels, avant de filer ventre à terre. Toujours est-il que les trois incriminés dans cette affaire, nient avec force les faits qui leur sont reprochés.

Rappelons que c'est le samedi 16 décembre que les populations de Doune Baba Diéye, un village situé dans la Langue de barbarie, ont découvert les corps dans un état piteux, de 25 jeunes sur la berge. Et par la suite, ils ont alerté les gendarmes et les sapeurs-pompiers qui à leur tour, achemineront les rescapés à l'hôpital régional de Saint-Louis. Plus de cent passagers de cette pirogue ont laissé leur vie dans cette tragédie.


Dernière minute de l'APS
21/12/2006 13:14 GMT

Le procés de trois pêcheurs de guet-Ndar renvoyé au 9 janvier

Saint-Louis, 21 déc (APS) - Le tribunal des flagrants délits de Saint-Louis a renvoyé au 9 janvier prochain le procés des trois pêcheurs de Guet-Ndar accusés de vol en réunion, extorsion de fonds et non assistance aux émigrés clandestins dont la pirogue avait récemment échoué au large de la capitale du nord.

La partie civile constituée de Atoumane Guèye, le capitaine de la pirogue secourue, était absente. Il est encore à l'hopital où il a subi une opération pour une hémorroïde*.

Les pêcheurs avaient secouru une pirogue transportant des émigrés clandestins qui avaient connu des difficultés durant leur voyage vers l'Espagne. Au moment des secours, 25 personnes trouvées à bord ont été acheminées à l'hopital régional de Saint-Louis. Par la suite, le capitaine de la pirogue a accusé les pêcheurs d'avoir soustrait tous leurs biens embarqués.

Ils tombent sous le coup des articles 19, 364, 366 et 372 du Code pénal, et risquent des peines de 5 à 20 ans et une amende de 50.000 à 500.000 FCFA, s'ils sont reconnus coupables des faits qui leur sont reprochés.


AMD/CTN

* Voilà qu'il en a déjà plein le c.. ? C'est surement un faux prétexte pour ne pas venir au tribunal.

Droits de l'homme: le Sénégal sous surveillance

Ca y est ! Voilà ce pauvre gouvernement qui ne peut plus faire ce qu'il veut. Les journalistes racontent n'importe quoi pour dénigrer le Sénégal (corruptions, pots-de vin, petits arrangements entre amis...). Et après, ils s'étonnent de recevoir des menaces de mort, que l'on ferme leur radio ou qu'on les mette en prison.
Et maintenant, les organisations internationales préfèrent croire les journalistes que le gouvernement ! C'est le monde à l'envers.
Ma foi, je crois que xulibet/chris/saneex doit être d'accord sur ce point, lui qui dit que les journaleux sont tous de menteurs et des fabulateurs.

Commentaire: Eparcyl, activateur de faux sceptiques
Ci-dessous l'article de Walf Fadjri


La situation des droits de l'homme dans notre pays inquiète l’Observatoire pour la protection des défenseurs des Droits de l’homme. Dans un communiqué qu'il a rendu public, hier, cette structure qui est un programme conjoint de l’Organisation mondiale contre la torture (Omct) et de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (Fidh) a exprimé sa vive préoccupation par rapport aux menaces de mort dont ont été, récemment, victimes des citoyens sénégalais.

Selon un communiqué qu'il a rendu public, hier, l’Observatoire pour la protection des défenseurs des Droits de l’homme dit avoir été informé par la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) de graves menaces à l’encontre de M. Alioune Tine, secrétaire général de la Raddho et de Mme Dié Maty Fall, journaliste à Sud Quotidien. Le texte qui revient sur les faits, objet de sa dénonciation rappelle que, selon les informations qu'il a reçues, le 25 novembre 2006, Mme Dié Maty Fall a reçu des menaces via plusieurs appels téléphoniques adressés à sa mère. Les auteurs de ces menaces, non identifiés à ce jour, ont tout d’abord demandé si Mme Maty Fall se trouvait chez elle puis, lors d’un dernier appel ont indiqué qu’elle devait ‘cesser ses activités et […] arrêter de se mêler de ce qui ne la regarde pas’. Situation quasi similaire pour M. Alioune Tine qui, dans la nuit du 26 au 27 novembre 2006, a également reçu trois appels téléphoniques à partir de 23 heures. Lors du premier appel, l’auteur des menaces s’est identifié comme M. X. Lors des 2e et 3e appels, l’auteur a sommé M. Tine de mettre un terme à ses activités en lui ‘conseillant’ de ‘penser à lui, à sa famille et à ses enfants’.

Ces menaces se sont produites deux jours après la diffusion d’une déclaration intitulée ‘Résistance citoyenne pour la défense des institutions de la République’, co-signée par plusieurs représentants de la société civile, membres du Comité de suivi du Pacte républicain, dont M. Tine et Mme Dié Maty Fall. Ce document dénonçait notamment ‘les arrestations arbitraires’ et ‘les convocations intempestives à la Division des investigations criminelles (Dic)’ dont sont ‘régulièrement victimes les défenseurs des Droits de l’homme et les journalistes’.

Selon L’Observatoire pour la protection des défenseurs des Droits de l’homme, ‘ces menaces s’inscrivent plus généralement dans un climat de dégradation des libertés au Sénégal, notamment de la liberté d’expression, dans le contexte pré-électoral actuel’. Et de rappeler que, début novembre 2006, M. Jacques Habib Sy, directeur de l’Ong Aid Transparency, a également été menacé de mort. De même, ‘plusieurs journalistes particulièrement impliqués dans la dénonciation des atteintes à la démocratie et à l’Etat de droit ont été menacés, notamment par de hauts représentants de l’Etat. A cet égard, le 12 décembre 2006, le directeur de cabinet du président de la République a notamment déclaré, dans une interview à l’Observateur : ‘(…) Quant aux journalistes, je leur demande d’abandonner les propos qui les exposent à des menaces. Certains d’entre eux ne font qu’inventer des contre-vérités et des calomnies . Mais je dis que tout journaliste qui dira ce qu’il ne devrait pas dire sera corrigé’.

Au vu de tous ces actes, l’Observatoire tient à exprimer ‘sa plus vive préoccupation au regard de ces menaces visant des défenseurs des Droits de l’homme et prie les autorités sénégalaises de mettre un terme à toute forme d’intimidation et de discrédit à leur encontre’. Il appelle les autorités à garantir en toutes circonstances l’intégrité physique et psychologique de M. Alioune Tine, de Mme Dié Maty Fall et de M. Jacques Habib

Ibrahima ANNE

19 décembre 2006

ME WADE AUX SYNDICATS D'ENSEIGNANTS : "vous n'aurez rien!"

Ma foi, ce Maitre Wade a raison de dire aux enseignants de se serrer la ceinture. Il montre lui-même l'exemple: il se sacrifie pour son pays en se privant de tout. Il ne donne rien à ses amis qui pourtant l'importune pour avoir des avantages. Quand même, ils sont gonflés ces enseignants ! Le gouvernement leur a supprimé leur prime de logement, et les enseignants grévistes seront remplacés par des étudiants pour faire les cours. Voilà une mesure qui appelle le respect et la considération. L'Etat montre l'exemple d'une autorité de bon aloi.

Commentaire de Destop Liquide, efficace contre tout ce qui est bouché
Ci-dessous, l'article


Suite à la grave crise scolaire qui secoue l'école sénégalaise, le chef de l'Etat, Me Abdoulaye Wade, a fait hier une sortie très virulente à l'endroit des enseignants du Sénégal qui sont toujours en grève. Selon le chef de l'Etat, la démarche des enseignants n'est pas bonne, et leur demande ne peut être satisfaite, car ils veulent, selon lui, porter préjudice aux enfants. Très en colère, il exhorte son Premier ministre à être patient, tout en disant aux enseignants ce qui est possible. Il se veut catégorique, les enseignants n'auront rien de ce qu'ils attendent de l'Etat.

Le chef de l'Etat, Me Abdoulaye Wade, a condamné hier l'attitude des enseignants. Au cours de la troisième édition des journées de la commune tenue à Dakar, le président de la république n'a pas mis de gants pour lancer des pierres dans le jardin des enseignants. Selon lui, « dès l'instant que tu donnes satisfaction, toutes les catégories demandent encore ». C'est pour cette raison qu'il se dit choqué de la position des enseignants, « qui en demandent toujours ». « Est-ce une raison pour porter atteinte à l'avenir des enfants ? Le Sénégal est le seul pays qui consacre 40% de son budget à l'éducation, ce qui n'existe nulle part », dira le président de la république. Donc, déduit-il, la demande des enseignants ne peut être satisfaite ». C'est pourquoi, soutient Me Wade, il a demandé à son Premier ministre d'être patient, et il lui suggère de dire aux enseignants ce qui est possible. De 40°/° aujourd'hui, le budget réservé à l'enseignement sera réduit à 20% d'ici 2015, indique Me Wade. « Il faut que chacun serre la ceinture » ; car, dit-il, « le gouvernement a fait beaucoup de choses pour l'enseignement ». En tant qu'enseignant, il estime qu'il respecte les enseignants, de tette sorte qu'il a prévu la nécessité d'associer maison et école. Ne pas construire une école sans y associer une maison d'un directeur, cela mérite réflexion pour le président de la république. Il se dit catégorique, et « le syndicat des enseignants n'aura rien de ce qu'il attend de l'Etat eu égard aux nombreux efforts fournis par le gouvernement sénégalais », lance le chef de l'Etat. C'est pourquoi, il exhorte les enseignants à être « responsables ». Toutefois, précise-t-il, sa volonté, est de faire avancer le Sénégal. Par conséquent, il demande aux uns et aux autres d'accepter le dialogue, pour trouver une meilleure solution. Terminant son speech, Me Wade tape sur la table, en lançant un appel aux enseignants afin qu'ils reviennent à de meilleurs sentiments.

Auteur: Ousseynou Ndiaye


TRAIN DE VIE DE L’ETAT, ENRICHISSEMENT ILLICITE...

Comment peut-on affirmer ce qui est écrit ci-dessous ? La preuve, l'avion personnel du président Wade vient d'être révisé et réparé pour seulement 19 milliards de Fcfa. S'il était dépensier, il l'aurait tout simplement remplacé par un neuf ! Non ?

Commentaire : Ajax, désinfectant efficace
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Maitre Mame Adama Guèye et Jacques Sy mettent les pieds dans le plat

Jacques Habib Sy (Aid Transparence) et Me Mame Adama Guèye, candidat de la société civile à la Présidentielle, ont dénoncé l’opacité qui entoure les affaires de l’Etat. Si le premier cité a pointé du doigt le train de vie de l’Etat qui est devenu plus accentué avec l’augmentation du nombre de ministres, le second accuse le pouvoir d’avoir encouragé la corruption et propose ses solutions alternatives.

Pour Jacques Habib Sy qui était l’invité de la Rfm hier dimanche, le budget du Sénégal est aujourd’hui entouré d’un épais voile. Il a demandé que des enquêtes soient menées pour apprécier à leur juste valeur les chiffres avancés par l’Etat. Pour lui, cela ne correspond pas à la réalité. Jacques Habib Sy fustige dans le même sens le "recrutement" par l’Etat du Sénégal de nouveaux ministres. Pour lui, cela occasionne des dépenses supplémentaires. "Un ministre coûte 500 millions de francs au contribuable parce qu’il lui faut un chef de cabinet, un chauffeur etc, croit-il savoir. Et évoquant le train de vie de l’Etat en général, il déclare que la Présidence coute à elle seule 4,3 milliards.

Quant à Me Mame Adama Guèye sur les ondes de Sud-Fm dans l’émission Dianobi, il faut qu’on en arrive à l’application de la loi sur l’enrichissement illicite. Pour lui, "cette loi n’est pas encore effacée". Mais simplement, on ne veut pas l’appliquer. Candidat, à l’élection présidentielle, il recommande qu’on exige la déclaration de patrimoine pour tous les candidats. Et que chaque fois qu’on découvre un bien non déclaré, que l’Etat puisse s’en appoprier. Me Mame Adama Guèye milite aussi pour que des corps comme l’Inspection générale d’Etat (Ige) soit "extrait" de la Présidence. Et que les enquêteurs soient inamovibles. Il propose aussi que les directeurs de sociétés nationales soient nommés par appel d’offres. Me Mame Adama Guèye veut bien rappeler que le pouvoir socialiste était bien en avance sur ces questions. Et dans ce cadre, il n’a pas manqué de rendre hommage au dernier Premier ministre du régime socialiste, Mamadou Lamine Loum en l’occurence, qui a voulu créer un "Office national de lutte contre la corruption" mais qui n’a pas pu le faire parce qu’entre janvier 2000 où il a mûri le projet et la survenue de l’alternance, il n’a pas eu assez de temps pour ce faire. Me Mame Adama Guèye a aussi laissé entendre que Mame Madior Boye a par la suite voulu enclencher le même mécanisme. Mais que cela n’a pas abouti sous le régime de Wade.

Auteur: Nettali.net

16 décembre 2006

Marché des cartes d'identité numérisées. L'affaire des chèques de la corruption

Le conseiller spécial du président Wade chargé des nouvelles technologies mouillé dans une affaire de corruption ! Non. Encore non. Ce sont des affabulations. Il aurait monté une société avec son frère pour s'occuper des cartes d'identité numérisées et le marché aurait été passé d'une manière opaque. Le montant serait même passé comme ça de 14 à 20 milliards: impossible. Ensuite, ils se seraient partagé 400 millions ! Invention de journaliste que tout ça. Il y a même une fausse photo de faux chèque comme fausse preuve. Quand même.

Commentaire de Vigor, nettoyant industriel puissant.
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JUGEMENT - Le Tribunal déboute Horimex à propos de 100 millions : Ndiaga Fall va en appel, la corruption demeure

L’affaire mise en délibéré hier et opposant la société Sygma à celle de Horimex a livré son épilogue au cours d’une audience non publique. Le verdict prononcé par le juge a débouté Ndiaga Fall, propriétaire de la société Horimex au profit de Sygma Technologie. Ainsi, ce dernier doit restituer la somme de 100 millions qu’il avait bloquée estimant que c’est sa part dans l’opération. Toutefois, Ndiaga Fall a décidé, lui aussi, d’interjecter appel. Ce qui fait que l’un des chèques de la corruption n’est pas encore totalement soldé au niveau de la justice.

L’affaire du chèque du quatrième décaissement de 100 millions, dans la série des opérations effectuées par El Hadj Ndiaga Ndiaye, et reversé au profit de Sygma Technologie, partenaire du conseiller spécial du président de la République, chargé des Ntics, Thierno Ousmane Sy et de son frère Arona Sy, directeur de Genesis, a été provisoirement vidée comme annoncé par Le Quotidien dans sa livraison du mardi 12 décembre 2006. Un délibéré a été rendu hier dans le litige opposant la société Sygma Technologie Sarl et Horimex, une autre société qui intervient dans l’import-Export. Ce délibéré déboute Horimex de Ndiaga Fall au profit de Sygma, mais M. Fall a décidé d’interjeter appel de cette décision de justice. L’avocat de Sygma Technologie qui nous a joint hier dans la nuit apporte sa précision, selon laquelle «la société Sygma Technologie est une personne morale différente de la famille Sy». Pour l’avocat, donc «le délibéré ne met pas en cause la famille Sy».

Le verdict qui est tombé hier a été parfois interprété comme pour remettre en cause les révélations du Quotidien, relatives à l’existence de chèques de corruption, encaissés par Thierno Ousmane Sy, conseiller spécial du président de la République, Thierno Ousmane Sy et son frère Arona Sy, directeur de Genesis dont tous deux affirment être partenaires de Sygma. En vérité, l’affaire en justice entre Sygma Technologie et Horimex ne doit point servir d’arbre pour cacher la forêt de la corruption, à propos justement du marché des cartes numérisées, gagné par la société Delarue, dans des conditions qui peinent à livrer une lumière. Il ne s’agit pas, dans les cas de corruptions soulignés dans l’édition du Quotidien de faire focaliser l’opinion sur ce chèque de 100 millions, encaissé effectivement par Ndiaga Fall, de Horimex, comme l’indique le bordereau de remise de chèque n°3241 sur le n° de compte 020665030105, le 28 avril 2006 à 12 h30 au niveau de la Caisse nationale du crédit agricole (Cnca). Ce chèque n’a fait l’objet d’un litige pour atterrir devant le Tribunal que parce que le sieur Ndiaga Fall a refusé de le restituer en arguant qu’il fait partie de sa part de l’opération.

Mais, pourquoi passe-t-on volontairement sous silence, les autres chèques que Ndiaga Fall a effectivement versés sur les comptes des frères Sy ? Le 27 octobre 2005, Horimex, la société privée appartenant à Ndiaga Fall, a versé sous le n° de compte 012177900096, de Thierno Ousmane Sy, une somme de 10 millions de francs Cfa à la Bicis, avenue Léopold Sédar Senghor. Le versement effectué par leur ex-employé que Thierno Ousmane Sy et Arona Sy soutiennent pourtant, tous deux, avoir licencié pour «malversations». D’ailleurs, le directeur de Pronet, Djiby Ndiaye, a démenti les propos de Arona Sy qui avait soutenu que Ndiaga Fall avait menacé cette société de lui remettre 65 000 par mois, faute de quoi il allait lui «gâcher le marché». Quid de la somme de 30 millions de francs Cfa créditée par le même Ndiaga Fall sur le compte de Thierno Ousmane Sy, le 12 septembre 2005 à la Société générale des banques du Sénégal (Sgbs) sous le n° 04002106137-7 et son adresse à la présidence de la République ? Aussi bien Ousmane Sy que son frère Arona Sy déclarent avoir aidé Ndiaga Fall, leur ex-employé coupable de «malversations» à monter sa société qui a fini par brasser des dizaines et des centaines de millions. Ils ne nient d’ailleurs pas qu’une personne si peu recommandable, à leurs yeux, ait eu à verser des sommes aussi importantes sur leur compte, sans avoir rien à en redire. Sans compter le mystère lié à la richesse fulgurante de cet employé qu’ils ne payaient qu’un salaire de 130 000 francs par mois. Autre remarque : sur l’aspect le plus scandaleux, concernant le marché des cartes numérisées, on ne pipe mot, comme pour fixer les attentions uniquement sur cette affaire judiciaire relative aux 100 millions, objet du litige entre Sygma et Horimex.

Que l’on dise donc comment ont été éliminées, du juteux marché des cartes d’identité et d’électeur numérisées, les sociétés française (François Charles Oberwerth), sénégalaise (Ati réalisatrice des fameuses cartes d’identité israéliennes en 2000). Evidemment, ce marché qui a été «officiellement monté à 14 milliards», comme le confirme notre confrère Le Témoin, ce mardi 12 décembre, a par suite de divers avenants été porté à près de 20 milliards. Par suite de «divines tractations aux senteurs corruptogènes». Pourquoi et comment la Direction de l’informatique de l’Etat a été délocalisée pour être logée à la présidence de la République et se retrouver sous la tutelle de Thierno Ousmane Sy ? Dans l’affaire Sygma Technologie/Horimex, le délibéré rendu a débouté Ndiaga Fall. Pour autant, on ne sort pas de l’auberge de la corruption des chèques qui a été au centre des préoccupations du Quotidien. Wait and see…

Soro DIOP

A propos du livre "Le Sénégal entre deux naufrages: le Joola et l'Alternance"

Tttt ttt... Si maintenant la justice française se met du côté de ceux qui mentent et qui insultent, il n'y a plus de justice !

Commentaire: Baranne, le meilleur cirage de pompes
Lire l'article ci-dessous.

M. Wane, l'auteur du livre, gagne le procès intenté contre lui à Paris par le ministre de la Justice



L’ouvrage, Le Sénégal entre deux naufrages ? Le Joola et l’Alternance, un féroce pamphlet sur le régime de l’alternance, sur Wade et ses accointances avec le monde interlope des «politico-barbouzards», paru en 2003, avait valu à son auteur, Almamy Mamadou Wane, une plainte devant le Tribunal de Paris. Cette plainte avait été déposée par l’actuel ministre de la Justice, garde des Sceaux, Cheikh Tidiane Sy, pour propos diffamatoire.

Après deux ans de procédures, la Chambre d’appel de Paris vient de débouter le plaignant. Ainsi Almamy M Wane fait «couler» le ministre qui se voit infligé dans ce «naufrage judiciaire» une amende d’environ 2 millions de francs Cfa. La scène judiciaire sur les bords de la Seine où le Tribunal de Paris avait à connaître de la plainte de Cheikh Tidiane Sy, actuel ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, a baissé les rideaux, à moins d’un appel, sur un verdict qui déboute le ministre face à Almamy Mamadou Wane, auteur du livre, Le Sénégal entre deux naufrages ? Le Joola et l’Alternance. Me André Lecomte, son avocat, que nous avons joint au téléphone, hier, livre des explications plus précises sur le verdict qui a débouté Cheikh Tidiane Sy. «Le Tribunal de Paris a considéré que le texte à propos duquel se plaignait M Cheikh Tidiane Sy n’était absolument pas diffamatoire, parce que M Wane n’a jamais prétendu que, au moment où il rapportait les faits dont il s’agit, le passage d’une opposition complète à une opposition constructive, M Cheikh Tidiane Sy avait été l’intermédiaire financier», explique Me Lecomte. L’avocat ajoute que «M Cheikh Tidiane Sy a fait semblant de croire qu’on mettait en cause sa responsabilité alors qu’il était président (Conseil d’administration : Ndlr) de la Bicis». Or, «il l’a été dix ans plus tard». En tout état de cause, «le tribunal a relevé que tout cela n’était pas exact et aucun propos n’est considéré comme diffamatoire quand il s’agit d’un rappel d’un fait historique précis sur lequel il n’y avait absolument pas d’atteinte à l’intention de qui ce soit». Et le Tribunal de Paris ne s’est pas arrêté à ce jugement. En effet, «pour bien marquer le coup, relève Me Lecomte, le tribunal l’a condamné à 3000 Euros». De procédure en procédure, l’affaire a pris deux ans. Pour l’avocat de Almamy Mamadou Wane, «cette décision est parfaitement conforme à la jurisprudence de la Chambre d’appel de Paris». Elle est d’autant plus logique que «la Chambre d’appel de Paris cherche toujours à savoir si les propos sont diffamatoires, les remplace dans leur contexte, essaie de comprendre de quelle période il s’agissait, ce que voulait dire l’auteur et ne permet pas à la personne qui poursuit de déformer les propos». C’est là, pour lui, «un principe absolu». Or, «Cheikh Tidiane Sy a déformé les propos, les a transformés pour en faire ce qui ne sied pas», plaide l’avocat de la défense. Interrogé sur la plainte du Président Wade contre Almamy Wane dont avait fait état, à l’époque, une dépêche de la Pana, Me André Lecomte «imagine que M Cheikh Tidiane Sy allait au charbon pour M Wade. Heureusement pour lui ; sinon, il aurait subi le même sort». Il faut rappeler que dans son livre, le passage incriminé par l’actuel ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, se trouve au chapitre 6 intitulé Wade le françafricain. Almamy Mamadou Wane, écrivait alors que «les animateurs de la Françafrique (…) ont proposé leurs services financiers à Cheikh Tidiane Sy (Enea), devenu président d’une banque de la place (Bicis), avant d’accéder à la dignité de ministre d’Etat. Cheikh Tidiane était drivé par l’équipe Foccart, qui à l’époque couvait aussi le conseiller financier de Wade, Samuel Sarr. L’argent de Mobutu a permis de financer la volte-face de l’opposant Wade. Il ne s’agissait pas de l’aider, mais plutôt de le neutraliser au pro-fit de Diouf».

S. DIOP -

Enfouissement d'ordures... et de xalis

Modou Diagne Fada au centre d'un détournement de 475 millions

On en sait un peu plus sur le centre d'enfouissement des ordures de Thiès. Ce marché pour lequel la Division des investigations criminelles est saisie comporte des irrégularités tant au niveau de son attribution que de son pilotage. En effet, sur la base de documents dont Le Quotidien a des copies, il relève que le marché d'un coût de 475 millions de francs Cfa a été payé à l'entrepreneur à hauteur de 90% alors que les travaux n'ont pas été effectués. Sans compter sa passation par entente directe à la Senes qui a aussi fait les études en violation des textes qui régissent le Code des marchés.

Source : Le Quotidien




Modou Diagne Fada au centre d'un détournement de 475 millions
A la place des ordures, ce sont des centaines de millions de francs Cfa qui ont été engloutis par la décharge contrôlée de Thiès sans que le chantier ne soit réalisé comme convenu dans les termes du contrat. Lequel contrat a été signé entre le ministère de l’Environnement et de l’Assainissement alors dirigé par Modou Diagne Fada et le Cabinet Senes. Seulement, il apparaît, deux ans après le démarrage des travaux, finalement arrêtés sans raison, nombre d’irrégularités liées au non-respect des termes du contrat et des procédures légales d’attribution de marché et de paiement des prestations. D’où la saisine, par l’actuel ministre de l’Environnement, Thierno Lô, de la Division des investigations criminelles (Dic) aux fins d’une enquête.



Ce marché relatif à la réalisation d’un centre d’enfouissement technique ou décharge contrôlée de Thiès était conçu dans le cadre des travaux pour l’Indépendance 2004 à la ville de Thiès. Mais, ce volet d’assainissement, alors confié au ministère de Modou Diagne Fada, révèle des dessous surtout dans l’attribution du marché. D’une part, dans le dossier transmis aux limiers de la Dic, il relève que c’est la Senes qui a gagné les marchés des études et de la réalisation du marché. Or, la loi dit «qu’on ne peut pas, dans un même marché, être le bureau d’études et le réalisateur des travaux». D’autre part, l’attribution du marché de la réalisation du centre d’enfouissement suscite des doutes compte tenu de la nébuleuse qui l’entoure. En effet, dans une lettre de la Commission nationale des contrats des marchés de l’administration, on relève que le marché a été attribué à la société Senes en violation des procédures normales. En effet, par lettre n°001/Mea/Sage/Sp du 5 janvier 2004, «le chef de service de l’Admi-nistration générale et de l’équipement du ministère de l’Environnement a demandé à la Cnca de passer, par entente directe, le marché», en évoquant le problème de délai à respecter pour livrer le marché à la date du 4 avril 2004. «Compte tenu des procédures, il n’est pas possible de procéder à un appel d’offres pour le choix de l’entreprise», lit-on dans la correspondance. S’y ajoute une recommandation selon laquelle «la Senes apparaît comme seule apte à réaliser les travaux dans les délais requis». QUI PROTEGE QUI ? Pourtant, malgré cette recommandation jugée «douteuse», l’entreprise choisie par les services de Modou Diagne Fada n’a pas encore livré le marché. Alors que «le délai d’exécution est fixé à quatre mois à partir de la date de notification du marché», mentionne-t-on dans le contrat qui a été approuvé le 25 février 2004. Dans le même contrat dont Le Quotidien a une copie, il est indiqué que «la Senes devra exécuter les tâches (…) du présent contrat. Il ne sera accordé aucune tolérance sur les tâches à exécuter. Dans le cas où la Senes manquerait à ses obligations, il lui sera appliqué une pénalité». Mais, ces dispositions du contrat n’ont jamais été appliquées malgré les défaillances constatées dans le marché. Conçu pour une durée maximale de 4 mois, voilà deux ans que les travaux ne sont même pas réalisés et aucune action contraignant la Senes à respecter ses engagements n’ait été entreprise. Pire, l’on constate que 380 sur les 475 millions de francs Cfa, représentant le montant total du marché, ont été encaissés par la Senes par des virements bancaires dans le compte n° 36018356 ouvert à l’agence de la Cbao, sise à Soumbédioune. Les sommes ont été payées en trois tranches les 20, 31 mars et 20 septembre 2004 et dont les valeurs respectives sont de «153 millions, 109,069 millions et 118,646 millions de francs Cfa». En effet, l’on confie que les montants ont été décaissés sur la base de «procès verbaux de réception de complaisance». D’ailleurs, souffle-t-on «qu’à ce niveau de paiement, le chantier devait être livré. Ce qui n’est pas le cas». Ainsi, lit-on dans les procès verbaux que les travaux ont été réceptionnés par le directeur technique de la Senes et le chef de Service de l’Administration générale et de l’équipement (Sage) du ministère de l’Environnement. Or, dans le contrat, il est arrêté que «les prestations de la Senes seront payées au vue des mandats établis par l’administration sur la base des prestations effectuées». Raison pour laquelle l’on s’étonne que les prestations puissent être honorées sans être effectuées par l’entreprise contractante. Pourquoi la Senes a-t-elle pu être payée sans avoir effectuer le travail pour lequel elle a été engagée ? Qui a ordonné le paiement des prestations qui ne sont pas faites ? Pourquoi n’a-t-on pas mis la pression sur cette société depuis plus de deux ans ? C’est à ces questions que la Dic va essayer de chercher des réponses auprès des services du ministère de l’Environnement et de la Senes.

LA VERSION DE FADA


Interpellé sur le dossier du centre d'enfouissement technique, l'ancien ministre de l'Environnement Modou Diagne Fada se défausse sur l'entreprise. Selon ses explications les études mal évaluées par la Senes ont conduit à l'arrêt du chantier. Ce à quoi s'ajoute le refus des populations d'admettre le projet dans leur localité, d'où le retard constaté dans la livraison du chantier.

L'ancien ministre de l'Environnement, Modou Diagne Fada, dit être très à l'aise avec le dossier du centre d'enfouissement technique de Thiès, convaincu de n'avoir pas commis une faute dans sa gestion. «C'est l'entrepreneur qui a fauté pour avoir demandé une somme avec laquelle il ne pouvait pas honorer ses engagements» résume-t-il. En effet, confie-t-il, un problème d'évaluation du coût s'est posé en ce sens que «les techniciens qui ont fait l'étude du marché n'ont pas vu juste. C'est au cours des travaux que l'entreprise s'est rendu compte qu'elle ne peut plus faire le marché avec le montant de 475 millions de francs Cfa. D'ailleurs, nos vérifications auprès des amis européens nous ont fait savoir qu'il faut 1 milliard de francs Cfa pour faire un centre d'enfouissement technique».

Pourtant, l'ancien ministre de l'Environnement et de l'Assainissement explique que «la Senes a été retenue après qu'elle a proposé les meilleurs prix à la suite d'un appel d'offres. Elle était la moins chère et on lui a donné le marché pour permettre à l'Etat de faire des économies». Seulement, reconnaît-il que la durée des travaux était fixée à quatre mois. Et pour expliquer les raisons du retard constaté dans la livraison du marché, le ministre indique que «ceci n'est pas dû à la mauvaise volonté de la Senes. Car, dès l'entame des travaux, les populations de la localité se sont levées pour s'insurger contre l'érection du centre dans le site. Ces habitants avaient cru qu'il s'agissait du transfert de la décharge de Mbeubeuss dans leur localité, ce qui n'est pas le cas». En effet, poursuit M. Diagne Fada «le chantier a été même attaqué par des individus non identifiés contraignant l'entreprise à arrêter le chantier».

Néanmoins, malgré cet impair, Fada révèle avoir entamé des négociations avec les populations. Seulement il quitte le gouvernement avant la fin des pourparlers. Ainsi, s'étonne-t-il que son successeur, «Thierno Lô, n'ait pas continué la médiation pour faire revenir les populations à la raison». Autre motif d'étonnement de Modou Diagne Fada, c'est le fait que son successeur soit resté plus de 16 mois pour porter le dossier devant la justice. «Pourquoi ne l'a-t-il pas fait deux mois après avoir été nommé ministre de l'Environnement ?», s'interroge M. Diagne.

Par ailleurs, Fada regrette que l'on dise que l'entreprise n'a rien fait dans le chantier. A l'en croire, «les travaux avaient bel et bien commencé. On en était à l'installation des casiers avant que la Senes ne constate l'insuffisance du budget». D'ailleurs, rappelle-t-il, «le directeur de la Senes a rencontré Thierno Lô pour lui demander un avenant pouvant lui permettre de continuer les travaux mais, ce dernier n'a pas répondu favorablement».

Quid du paiement des 380 millions à l'entreprise alors que les prestations ne sont pas effectuées ? Modou Diagne Fada convoque la procédure : «Pour l'installation du chantier, une avance de 15% est accordée à la Senes pour le démarrage des travaux. Ensuite un deuxième décompte lui a été versé après que les techniciens ont fait un rapport technique à la suite des supervisions. C'est au moment de faire le troisième décompte que la Senes s'est rendu compte de l'impossibilité d'honorer ses engagements.»

Du côté de la Senes, il est impossible de joindre le directeur général ou un membre du personnel. Les numéros de portable de son directeur général, El Hadji Habibi Diémé, dont nous disposons ne sont plus fonctionnels. Le téléphone fixe de la société sonne deux jours durant sans réponse.