La campagne présidentielle s'installe dans la violence
A-t-on décidé d'installer et la présidentielle du 25 février et la situation post-scrutin sous le signe de la violence ? Tout le laisse croire.
Les agressions vont crescendo depuis le début de la campagne électorale. Aucun des candidats à la succession de Me Wade n'est épargné. Leurs caravanes lapidées, les vitres de leurs véhicules brisées, leurs militants ou soutiens attaqués. Dernières en date, la caravane orange de Idrissa Seck vivement prise à partie par des talibés de Cheikh Béthio Thioune, hier, mercredi 21 février sur la Vdn à Dakar et des jeunes « follistes » de Landing Savané agressés à Ziguinchor dans le même temps ainsi que les « progressistes » de Moustapha Niasse attaqués à Nioro peu avant son meeting par des nervis dont on dit qu'ils venaient de Dakar. Existe-t-il un plan pour terroriser les citoyens avant le scrutin de dimanche prochain ? Dans tous ces clashs qui ont transformé l'arène politique en ring de gladiateurs, les libéraux au pouvoir et leurs souteneurs sont cités. À tort ou à raison ? Le fait est qu'ils sont désignés du doigt. On parle de plusieurs blessures graves dans les échauffourées d'hier à Dakar, à Ziguinchor, à Nioro et ailleurs certainement tandis que les véhicules des journalistes accompagnant le candidat Idrissa Seck sont devenus, rapportent des témoins, des épaves.
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