Diagnostic: une situation gravissime en 10 maux
Copieur va !
Qui ne 10 maux con 100 (Ca, c'est pour Xulibeta)
Alassane Dialy Ndiaye pointe les « dix maux » du Sénégal
mardi 6 février 2007, par Nettali /
Sur la base d’une analyse objective de la situation du pays, et en raison du contexte particulier qui prévaut aujourd’hui, notamment la situation économique et sociale gravissime que traverse le Sénégal ; il y a une réelle urgence à convier le peuple sénégalais à réagir en patriotes pour conjurer les multiples dangers qui nous guettent.
Ces dangers s’articulent autour de :
• l’absence de visibilité et de lisibilité dans le jeu des acteurs (pouvoir, opposition, leaders d’opinions, société civile)
• les tracas des chantiers (opacité dans la passation des marchés, problématique de leur financement, accusations de détournement de fonds publics, soupçons d’enrichissement , feuilleton politico-judiciaire, bataille de procédures, convocations intempestives, arrestations, mise en examen, emprisonnement, problématique de la mobilité urbaine et ses conséquences sur l’activité économique etc.)
• désormais se dessine une mauvaise image du pays et particulièrement de la classe politique auprès de la communauté internationale
• La crise du secteur agricole et rural, mévente de la production arachidière de 2005, une préparation calamiteuse des campagnes agricoles etc.
• la destruction du tissu industriel, en particulier des entreprises naguère fleurons du secteur secondaire (ICS, SONACOS, SAR, SENELEC)
• L’absence de mesures d’hygiène et de prévention au niveau de la santé (d’où la réapparition du choléra et de la fièvre typhoïde etc. )
• Une jeunesse plongée dans le désespoir et le chômage du fait de la non utilisation de ses compétences, au point de quitter le pays dans les conditions extrêmes.
• La principale caractéristique des politiques économiques et sociales aujourd’hui est un manque total de vision prospective et à long terme
• La crise scolaire et universitaire qui perdure dont le Pouvoir ne semble pas avoir pris complètement la mesure, pourrait conduire le pays dans une impasse, avec le risque de plus en plus probable d’une année blanche dont les effets néfastes ne se résorberaient qu’au bout de plusieurs années. De plus l’analphabétisme des adultes, reste un frein important au développement des capacités des citoyens.
• Les tensions de trésorerie de l’Etat qui s’aggravent de mois en mois, remettent en question le paiement des salaires de la fonction Publique, l’exécution des marchés, et menace la quasi-totalité des entreprises qui travaillent pour les pouvoirs publics.
• La pauvreté des populations urbaines et rurales s’accroît. De plus en plus de familles ont du mal à assurer le minimum vital.
Pour redresser une telle situation, le pays a besoin d’hommes et de femmes dont la compétence, l’expérience, l’intégrité, le sens avéré de l’intérêt général et l’abnégation sont reconnus. Ces citoyens sont capables, par ailleurs, de rétablir les équilibres rompus par une gestion calamiteuse des ressources naturelles et financières, et la désintégration des principaux secteurs d’activités.
Ainsi, notre pays doit être gouverné, désormais avec ses fils pétris de qualités et d’expertise dans tous les domaines.
Naturellement, je dois apporter en ce moment précis de notre histoire, les clarifications nécessaires, parce que la situation l’impose et parce que le paysage politique est traversé par une série d’évènements récents antidémocratiques, de déclarations et de comportements inhabituels. Tout cela va irrémédiablement attiser les rancœurs et les tensions sociales.
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