Un vol de poivre qui ne manque pas de piment
En effet, en lisant l'article, j'en déduis que personne n'a porté plainte, que l'accusé (par les gendarmes) a avoué sous la contrainte des-dits gendarmes, que son avocat est un con qui enfonce son client au lieu de le défendre, que la justice d'abord hésitante a sévi sévèrement sans preuve. Bon...
45 jours de prison pour avoir chipé deux sacs de poivre
Paru le Samedi 7 Avr 2007
Après avoir volé deux sacs de poivre, Joseph Badji les a remis à Modou Guèye pour qu’il le refourgue au marché. Manque de bol, celui-ci attirera l’attention des limiers qui l’arrêteront pour détention de marchandise à provenance douteuse et l’achemineront illico-presto au poste de police. Interrogé, Modou Guèye ne se fait pas prier pour balancer celui qui lui a remis les sacs de poivre. Selon lui, il s’agirait de Joseph Badji, son ami qui lui aurait chargé d’écouler la marchandise. Les policiers ont alors procédé à son arrestation.
Bien qu’il est avoué à l’enquête préliminaire de police, à la barre du tribunal, il réfute catégoriquement les faits et affirme qu’il a été malmené par les policiers, raison pour laquelle il accepté les déclarations de son ami. Mais, déclare ne pas connaître l’origine de ses sacs de poivre, qu’il a été trouvé un beau matin dans son atelier et embarqué dans le panier à salade.
Même si les juges et le procureur étaient quelque tentés de le croire, son propre avocat leur en dissuadera. Lors de sa plaidoirie, il dit ne pas croire en la version de son prévenu. Selon lui son client ne dit pas du tout la vérité, il a été probablement conseillé à la maison d’arrêt et de correction, pour qu’il change subitement de version. Cependant il demande au tribunal de bien vouloir requalifiés les faits car le délit de vol n'est pas constitué, d’autant plus que personne n’a signalé un quelconque vol de poivre. Le tribunal qui a retenu le chef d’inculpation en vol, l’a condamné à 45 jours ferme.
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